MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE)

Porcius Laeca !

501

La légende d’Aégéon (Briarée)

La monnaie grecque du lien ci-dessous, de Cumes, Campanie, porte sur l’avers un buste de femme à droite et, sur le revers, le monstre marin Aégéon (Briarée) à droite au dessus d’un coquillage.

https://2img.net/r/ihimizer/v2/639x272q90/7/agonbriare0001.png

Aégéon et ses frères Gyges et Cottus étaient des grands monstres marins, fils d’Uranus et  Gaïa (la Terre) (voir le post N.º 424, La légende de Gaïa (Gè, Tellus) , dans cette série). Ils sont connus sous l’épithète d’Uranides. Ils étaient décrits comme ayant chacun cent bras  (d’où ils étaient appelés aussi Hekatoncheires) et cinquante têtes   . Les auteurs mentionnent aussi Aégéon sous le nom de Briarée, ce qui s’explique par un passage d’Homère (Il. I, 403) qui dit que les hommes l’appelaient Aégéon, mais les dieux Briarée. Les trois étaient les dieux des tempêtes violentes et des ouragans, mais Aégéon était plus spécifiquement le dieu des tempêtes marines. Le nom Briarée vient du mot grec briaros, qui signifie corpulent ou puissant. Il se maria à Kymopoleia (“ Provocatrice d’ondes ”), fille de Poséidon (Neptune), et avait sa demeure au fond de la mer Égée. Ses deux frères, d’autre côté, gardaient les portes du puits de tempêtes Tartare, qu’ils libéraient suivant les ordres des dieux.

Ils étaient frères des Cyclopes, forgerons du tonerre et de la foudre de Zeus (Jupiter). Les six étaient associés à la saison tempêtueuse de la Grèce qui suivait le surgissement de la constellation de l’Autel en novembre.

A la naissance d’Aégéon et ses deux frères, Uranus les cacha dans le Tartare, par peur de leur force       . Ils y restèrent jusqu’à ce que les Titans initièrent leur guerre contre Zeus. Suivant le conseil de Gaïa, Zeus libéra les Uranides de leur prison afin qu’ils l’aidassent. Les Hekatoncheires défirent les Titans en les jettant d’une seule fois trois cents rocs, assurant la victoire de Zeus, qui jeta les Titans dans le Tartare et plaça les Uranides à ses portes.

Après la guerre, on donna à Aégéon une demeure dans les profondeurs de la mer Egée, tandis que Gyges et Cottus reçurent des palais dans le fleuve Okeanos.

Une occasion, lorsque les dieux Olympiens étaient sur le point d’enchaîner Zeus, Thetis convoqua l’aide d’Aégéon, qui dissuada les dieux de leur propos.
 
Voici des liens en anglais pour cette légende :

http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Aegaeon.html

http://www.theoi.com/Titan/HekatonkheirBriareos.html

http://www.theoi.com/Titan/Hekatonkheires.html

Emblémiste ....!!!


J'imagine avec cinquante têtes , les jours ou les Uranides avaient la migraine .......!!!!!

Ils devaient consumer des aspirines par tonnes !

BRUTUS !

et pour ce travail titanesque, Emblémiste ! ! !

ça nous remet à niveau dans les mythes et légendes antiques ! ! !

502

La légende du Parnasse

La monnaie grecque du lien ci-desous, de Delphes, Phocide, porte sur l’avers Appolon (Phébée) debout à droite jouant la lyre et, sur le revers, la silhouette du Mont Parnasse encerclée d’une couronne de laurier.

https://2img.net/r/ihimizer/v2/475x245q90/801/montparnasse0001.png

 Le Parnasse est une montagne du centre de la Grèce qui surplombe la cité de Delphes. C’est un contrefort calcaire aride de la chaîne du Pindus qui court de nord-ouest à sud-est sur les limites des départements de Phocide, Fthiotes et Béotie. Se haussant à une maximale altitude de 2,457 m au Mont Parnasse, à la vue de Delphes, il s’étend jusqu’au Cap Opus dans le Golfe de Corinthe.

D’après la mythologie, Parnasse (en grec Parnassos), un fils du mortel Cleopompus ou du dieu Poséidon (Neptune) et de la nymphe Cleodora   , fut le fondateur de Delphes et l’inventeur de l’art de prédire le futur à partir du vol des oiseaux   , ayant donné son nom au Mont Parnasse.

Il aurait existé une ville dont Parnassos était le chef, laquelle fut inondée par une pluie torrentielle   . Ses citoyens fuirent devant l’inondation    montant par le versant du Parnasse en suivant les hurlements des loups. Les survivants y bâtirent une nouvelle ville et l’appelèrent Lykoreia, ce qu’en grec signifie “ l’hurlement des loups ”   .

Dans les Métamorphoses d’Ovide, c'est au sommet de cette montagne, le « seul endroit de la terre que les eaux n'eussent pas couvert », lors du déluge provoqué par les Dieux, que l'embarcation de Deucalion accosta (voir le post N.º 362, La légende de Deucalion et Pyrrha, dans cette série).
 
Cet mont, spécialement vénéré en l’Antiquité, était consacré a Apollon. Sur un plateau entre son sommet et Delphes il y avait la caverne Corcyrienne, consacrée aux Nymphes corcyriennes et à Pan (voir le post N.º 256, La légende de Pan, dans cette série).

Il semblerait que, primitivement, le sommet du Parnasse, comme celui de l'Olympe, fut considéré comme le haut lieu de culte de l'hiérogamie du Ciel (Zeus, associé à Ouranos, divinité première du Ciel) et de la Terre (Gaïa), car on sait que le sanctuaire de Delphes fut d'abord consacré à Gaïa avant d'échoir à Apollon (voir les posts N.º 425, La legende de Gaïa (Gè, Tellus) et N.º 491, La légende de l’origine de l’oracle de Delphes, dans cette série).

D’après certaines tradtions, le Mont Parnasse était le site de la fontaine Castalie et la demeure des neuf Muses       ; d’après d‘autres traditions, cette honneur appartenait au Hélicon, un autre mont de la même chaîne. Comme demeure des Muses, le Parnasse devint connu comme le siège da la poésie, de la musique et de la culture. Pour les poètes romains, la fontaine Castalie du Parnasse était une source d’inspiration ; ils donnaient préférence au Parnasse sur l’Hélicon comme demeure des Muses.

Voici des liens sur cette legende :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Parnasse

http://www.mythindex.com/greek-mythology/P/Parnassus.html (en anglais)

http://www.mlahanas.de/Greeks/Mythology/MountParnassus.html (en anglais)

http://www.britannica.com/EBchecked/topic/444437/Mount-Parnassus (en anglais)

cette nouvelle légende du Parnasse ! ! !

On peut dire qu'Emblémiste à fait le tour du mont Parnasse .....!!!!

Oui BRUTUS, celui de Paris.

à toi et à HADRIEN !

503

La légende de Cupidon (Amour, Eros)

La monnaie grecque du lien ci-dessous, d’Orra, Calabre, porte sur l’avers la tête de Vénus (Aphrodite) à droite et, sur le revers, Cupidon (Amour, Eros) debout à droite, jouant la lyre :

http://www.acsearch.info/record.html?id=105757

La monnaie grecque ci-dessous, de Cordoue, Espagne, sous domination romaine, porte sur l’avers le buste de Vénus (Aphrodite) à droite et, sur le revers, Cupidon (Amour, Eros) debout à gauche, aux ailes ouvertes, tenant uma corne d’abondance dans as main gauche et un flambeau das la main droite :

http://www.acsearch.info/record.html?id=102066

Les monnaies de la République romaine des liens ci-dessous portent sur l’avers soit la tête ou le buste, à droite ou à gauche, de Saturne, de Neptune, d’Apollon, de Vénus avec Cupidon sur son épaule ou à sa droite tenant une palme, de Cupidon, de Janus, d’Hercule, des Dioscures superposés, de Rome et de la Liberté et, sur les revers, soit une proue à droite avec la tête de Vénus ornant l’acrostolium et, devant, Cupidon posant des couronnes, soit un temple distyle ayant à l’intérieur les figures debout de Jupiter et de la Liberté, soit Cupidon chevauchant un dauphin ou une chèvre à droite, soit Cupidon marchant à droite tenant une palme et une couronne, soit Vénus debout à gauche tenant une balance et un sceptre dans ses mains et Cupidon sur son épaule, soit la Liberté sur un bige et la Victoire volant à droite au dessus tenant une couronne, soit Vénus Génetrix sur une bige à droite et Cupidon debout derrière couronnant sa mère, soit deux trophées entre un praefericulum et un lituus, soit deux captifs gaulois, une femme et un homme, au pied d’un trophée, soit Rome et Vénus debout de face, chacune tenant un bâton, Rome tenant une épée et posant son pied sur la tête d’un loup, et Vénus ayant Cupido au point de se poser sur son épaule.

http://www.acsearch.info/record.html?id=493558

http://www.acsearch.info/record.html?id=518364

http://www.acsearch.info/record.html?id=518365

http://www.acsearch.info/record.html?id=582962

http://www.acsearch.info/record.html?id=593272

http://www.acsearch.info/record.html?id=606339

http://www.acsearch.info/record.html?id=629747

http://www.acsearch.info/record.html?id=629748

http://www.acsearch.info/record.html?id=631042

http://www.acsearch.info/record.html?id=631073

http://www.acsearch.info/record.html?id=631584

http://www.acsearch.info/record.html?id=631587

http://www.acsearch.info/record.html?id=631568

http://www.acsearch.info/record.html?id=631570

http://www.acsearch.info/record.html?id=624772

http://www.acsearch.info/record.html?id=573717

http://www.acsearch.info/record.html?id=573720

http://www.acsearch.info/record.html?id=573747

Les monnaies impériales romaines des liens ci-dessous portent sur leurs avers les tête ou bustes à droite d’Hadrien, de Plautille (épouse de Caracalla), de Julia Domna (mère de Caracalla), de Julia Soaemias (mère d’Elagabale), de Julia Mamaea (mère de Sévère Alexandre), de Salonine (épouse de Gallien), de Severina (épouse d’Aurélien), de Magnia Urbica (épouse da Carin), de Crispus César, de Constantin le Grand et de Constance II et, sur les revers, soir Vénus assise à gauche tenant Cupidon dans sa main droite étendue ou debout à droite tenant Cupidon dans sa main gauche ; soit Vénus debout s’appuyant au bouclier, tenant une pomme dans sa main et ayant Cupidon à ses pieds tenant un casque ; soit Vénus assise à gauche tenant une pomme dans sa main droite, un sceptre dans la main gauche et Cupidon devant, debout à droite ; soit la Victoire assise à droite sur une cuirasse, recevant un bouclier de Cupidon.    

http://www.acsearch.info/record.html?id=629822

http://www.acsearch.info/record.html?id=383890

http://www.acsearch.info/record.html?id=591813

http://www.acsearch.info/record.html?id=498141

http://www.acsearch.info/record.html?id=387480

http://www.acsearch.info/record.html?id=200880

http://www.acsearch.info/record.html?id=421241

http://www.acsearch.info/record.html?id=80692

http://www.acsearch.info/record.html?id=428885

http://www.acsearch.info/record.html?id=56343

http://www.acsearch.info/record.html?id=36896

http://www.acsearch.info/record.html?id=36916

http://www.acsearch.info/record.html?id=105765

http://www.acsearch.info/record.html?id=105654

http://www.acsearch.info/record.html?id=540984

La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Cremna, Pisidie, porte sur l’avers le buste de Géta à droite et, sur le revers, Cupidon debout à droite tendant son arc :

https://2img.net/r/ihimizer/v2/558x222q90/713/amor0001.png

Cupidon ou Amour chez les Romains, Eros chez les Grecs, était la divinité de l'Amour   .

Au principe, dans la Théogonie d'Hésiode et chez les Orphiques, Eros est considéré comme un dieu créateur et l'un des éléments primordiaux du monde (Protogenos). Il serait le premier dieu, né de l'œuf primordial. Il serait la force derrière la génération de nouvelle vie à l'origine du Cosmos ; sans lui aucun des autres dieux ne seraient nés. Les Orphiques l’appelaient Phanes. Il était aussi l’équivalent de Thesis (Création) et Physis (Nature). Il était celui qu’unissait les elements opposés de l’univers, ou la sympathie supérieure ou l’amour qui maintient uni le genre humain.

D’après une autre tradition, il serait le fils de Chronos (voir le post N.º 335, La legende de Chronos/Saturne, dans cette série) et Gaïa (voir le post N.º 425, La legende de Gaïa (Gè, Tellus), ou Eileithyuia.

Depuis le VI ième siècle av. J.-C. , il est d'abord le dieu de la passion   ; à ce titre, il a inspiré presque tous les poètes et les artistes. Plus tard, on s'accorda à voir en lui le fils d'Aphrodite (Vénus)    et d'Hermès (voir le post N.º 296, L'amour d'Hermès pour Aphrodite, dans cettre série) ou d'Arès (voir le post N.º 289, Les amours de Vénus et Mars), dans cette série), ou de Zeus et sa fille Aphrodite    ; selon d'autres sources plus récentes il serait le fils d'Iris (voir le post N.º 342, La légende de la déesse Iris, dans cette série) et du vent d'Ouest (Zéphyr) (voir le post N.º 337, La légende du Zéphir, dans cette série). On l'associa aussi à Psyché, et l'on donna peu à peu à ce mythe une signification symbolique (voir le post N.º 258, La légende d’Eros et Psyché, dans cette série).

Eros/Cupidon a été fréquemment représenté sur des monuments de tout genre. Il est figuré sous les traits d'un jeune garçon beau et turbulent qui n'avait aucune considération pour son âge ni pour la situation. Il volait avec des ailes d'or et tirait ses flèches au hasard. En cette seconde phase il est simplement le dieu de l’amour sensual   , qui a pouvoir sur les habitants de l’Olympe aussi bien que sur les êtres humains et toutes les créatures vivantes. Il dompte les lions et les tigres, brise les foudres de Zeus, dépouille Héraclès de ses armes et se moque des monstres marins     . Ses armes son des flèches qu’il porte dans un carquois d’or, et des flambeaux, lesquelles ne peuvent être touchés impunément par personne. Ses flèches sont de différentes vertus : quelques unes sont d’or et aiguës, et inflamment l’amour dans le coeur qu’elles blèssent    ; d’autres sont de plomb, lourdes et émoussées, et produisent l’aversion à un amant   . Parfois ses yeux sont couverts, donc il agit aveuglement   . Il est le compagnon habituel de sa mère Vénus (Aphrodite).

Entre les sites qui se distinguaient par le culte d’Eros, le principal était Thespiae, en Béotie, où il était très ancien et la représentation du dieu était d’bord une pierre brute, à laquelle, toutefois, en temps postérieurs, furent ajoutés les plus beaux oeuvres d’art. En cette ville se célébrait un festival quinquennal en honneur d’Eros : les Erotidia ou Erotia

Voici quatre emblèmes d'André Alciat dédiés à l'Amour traduits en français, de son livre Emblèmes (1584) :



Sur la statue d’Amour.

Maints poëtes ont chanté d’Amour & de ses traits,
Et soubs termes divers ont descrit ses hauts faicts.
En ce premierement tous ensemble conviennent,
Qu’il est nud, & petit, & archer le maintiennent,
Qu’il a flesches sur soy, aussi que point ne void :
Tel est ce Dieu depeint, tel il se recognoit.
Mais si j’ose accuser tell’ ménsongere avance,
Je diray du contraire avec plus d’apparence.
Comment donc est-il nud, luy qui a le pouvoir
Sur les plus grands thresors, & tant de biens avoir ?
Ou comme pourroit-il eviter la froidure,
Luy estant tousjours nud de sa prime nature ?
Ou comme est-il enfant, qui Nestor passe d’ans ?
Sçais-tu pas ce qu’en dit Hesiode en ses chants ?
Aussi ce jeune enfant est-il plein d’inconstance,
Luy qui les coeurs ravis endurcit à outrance ?
Luy qui n’est qu’un enfant, pourquoy a-il des traits ?
Manier un tel arc il ne pourroit jamais.
Pourquoy est-il aislé, qui au vol ne peut tendre,
Ny tirer aux oiseaux, & moins encor les prendre ?
Il blesse les humains, & rampe contre-bas :
Pesant comme la pierre, en haut ne vole pas.
Ou si aveugle il est, de beaucoup ne peut nuire
Un bandeau sur ses yeux, quand de ses traits il tire :
Car soit qu’il l’ait ou non, tousjours il ne voit rien,
Mais un archer estant aveugle, voit-il bien ?
Cestuy-cy tire droit, celuy-là point ne vise.
On dit qu'il est de feu, les flammes il attise
Tout au dedans de nous par ses ruses & tours :
Il consume tout, pourquoy vit-il tousjours ?
Ou que n’est-il esteint, quand il se fourre en l’onde
Des Naïades, & coeurs qui sont plus froids au monde ?
Mais toy, pour ne faillir & errer en cecy,
Que c’est qu’Amour de vray, je t’apprendray icy :
C’est un plaisant travail, lasciveté oisive,
C’est une oisiveté pleine de mignardise :
En l’escusson duquel tu peux appercevoir
Un gland, ou la grenade emmy un bouclier noir.



L’affection d’Amour est de
grand force.

Voy-tu comme Amour se brague,
En ceste esmaillee bague,
Les lions mesme domtant :
D’un costé leur tient la bride,
D’autre il les foette & les guide,
Brief, en tout les surmontant.
Il est fort beau quant au reste,
Mais, ô malheureuse peste !
Pensez qu’il y fait bien seur :
Car s’il traite ainsi à l’aise
Une beste si mauvaise,
Nous devons bien avoir peur.



Puissance d’Amour.

Voy l’Amour paisible, humain,
Et qui traitte d’une main
Un poisson, d’autre une rose :
Tout nud sans arc, & sans trait :
A le voir ainsi pourtrait,
Il n’y a si douce chose.
La Rose qu’en main il tient,
Et le poisson qu’il soutient,
C’est un expres & vray signe,
Qu’il pretend resolument
Autant de commandement
En terre qu’en la marine.



Force damour.

Cupidon legier & prompt
La foudre casse & la rompt,
Comme la rendant en pouldre:
Un homme sage & accort
Sçet le feu d’amour plus fort
Que n’est celuy de la fouldre.

Voici des liens sur cette divinité :

http://mythologica.fr/grec/eros.htm

http://www.mythindex.com/greek-mythology/E/Eros.html  (en anglais)

http://www.theoi.com/Protogenos/Eros.html  (en anglais)

http://www.theoi.com/Ouranios/Eros.html  (en anglais)

http://www.maicar.com/GML/Eros.html  (en anglais)

Merci pour ce nouvel article Emblémiste

https://www.youtube.com/watch?v=P8-E4O3Gdhg

Un petit plaisir lié à Cupidon

et Emblémiste pour cette nouvelle légende de Cupidon ! ! !

Tios, François et HADRIEN ! Vous avez été trop rapides. J'ai ajouté quelques emblèmes à la fin après votre lecture.

à François pour la chanson de Brassens, laquelle combine parfaitement avec la caractérisation du personnage.

On peut trouver aussi Cupidon sur des deniers républicains ou accompagnant Vénus sur de nombreuses monnaies impériales.

C'est vrai septimus, et beaucoup d'entre elles son présentées dans les liens de mon post. Je crois que tu ne l'as pas bien lu.

Tu as raison, mais j'ai toujours un peur que les liens disparaissent...

Je revois l'entière série de temps en temps, puisque en effet les liens quelquefois disparaissent et doivent être remplacés par d'autres. Mais je ne veux pas courir le risque de demandes par droit d'image. Je préfère jouer serré. La défiance est mère de la sûreté.

504

La légende du Yarkon

Les monnaies provinciales romaines du lien ci-dessous, d’Antipatris, Judée, portent sur les avers les bustes d’Elagabale et de sa grand-mère Julia Maesa et, sur les revers, soit un temple tetrastyle ayant sous son arche central Tyché debout à gauche tenant un petit buste dans sa main droite et une lance dans la main gauche, posant un pied sur le dieu-fleuve Yarkon, soit le même dieu-fleuve gisant à gauche appuyé à une cruche renversée d’où l’eau s’écoule, tenant à gauche une herbe et à droite un poisson nageant à droite.

http://www.acsearch.info/search.html?search=Yarkon&view_mode=1&en=1&de=1&fr=1&it=1&es=1&ol=1&sort=&c=&a=&l=#0

Le Yarkon (“ verdâtre ” en hebreu) est une rivière du centre d'Israël qui traverse notamment le nord de Tel Aviv. Sa source est à Tel Afek, l’ancienne Antipatris, au nord de Petah Tikvas. Il coule vers l’ouest à travers Gush Dan et le Parc Yarkon de Tel Aviv et se jette dans la Mer Méditerranée. Son nom en arabe, El-Auja, signifie “ méandrique ” ou “ sinueux ”. C’est la plus grande rivière côtière du pays, avec 27,5 km de longueur.

Antipatris, primitivement nommée Caphar Seba, dans un des deux sites connus comme Tel Afek, était une nouvelle ville construite en 9 av. J.-C. par Hérode le Grand et nommée en l’honneur de son père, Antipater II de Judée . Elle était située entre Caesarea Maritima et Lyddea, 3 km vers l’intérieur, sur la grande voie romaine de Césarée à Jérusalem. Il choisit ce lieu parce qu'il y a une plaine « bien irriguée et une terre très propre à la végétation car un fleuve coulait autour de la ville même et celle-ci était entourée d’une très belle forêt de grands arbres. » Après la fondation de Césarée, Antipatris devint le carrefour des routes menant de la côte vers les principales villes de Palestine et Jérusalem. À l'époque hellénistique, la ville s'appelle Pegaï.

Tel Afek est un tel situé au nord de la plaine du Sharon dans le centre d'Israël sur lequel se trouvent les vestiges de l'ancienne ville biblique d'Afek. Le tel couvre12 hectares. Aux époques romaine et byzantine, cette ville de Judée s'appelle Antipatris. Le tel se trouve à proximité des sources de la rivière Yarkon, entre Petah Tikva à l'ouest et Rosh HaAyin à l'est. Il fait partie du parc national du Yarkon.

La ville est parfois appelée Afek du Sharon pour la distinguer d'Afek du nord dans la vallée de Zvouloun, à proximité de Haïfa. Dans les deux cas, les villes tirent leurs noms de la rivière qui se trouve à proximité (de l'hébreu afiq qui désigne le lit d'une rivière, un canal).

Tel Afek avait servi précédemment comme une forteresse et importante position stratégique en batailles entre Egyptiens, Israëlites et Philistins dans l’Ere du Bronze, jusqu’à ce qu’elle tomba en ruines avant la reconstruction d’Hérode. La ville fut détruite au cours de la Première Guerre judéo-romaine entre 66 et 70 . Elle ne s'en est pas relevée avant le IIe siècle, mais en 363, un tremblement de terre la rasa .

Voici des liens pour cette rivière et cette ville :

http://en.wikipedia.org/wiki/Yarkon_River (en anglais)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tel_Afek

http://en.wikipedia.org/wiki/Antipatris (en anglais)

Avec ce savoir partagé , on aura beaucoup moins l' Yarkon ....!!!

et pour cette nouvelle légende du Yarkon ! ! !

Décidément Emblèmiste ça devient difficile à te suivre, avec autant de légendes par semaine ! ! !

BRUTUS et HADRIEN.

Pas de souci HADRIEN. Tu peux les lire à ta vitesse.

505

La légende du Boagrios

La monnaie grecque des liens ci-dessous, de Thronion, Lokri Opunti, Locride, porte sur l’avers une tête diadamée masculine barbue à droite, probablement représentant le dieu-fleuve Boagrios et, sur le revers, une cnémide dans un carré incuse.

http://www.acsearch.info/record.html?id=419873

http://www.flickr.com/photos/antiquitiesproject/5905938891/

Homère mentione la rivière Boagrios dans le Catalogue des Navires, Chant II de l’Iliade.

Voici ce morceau dans la traduction de Leconte de Lisle :

“ Et l'agile Aias Oilèide commandait aux Lokriens. Il était beaucoup moins grand qu'Aias Télainônien, et sa cuirasse était de lin ; mais, par la lance, il excellait entre les Panhellènes et les Akhaiens. Et il commandait à ceux qui habitaient Kynos et Kalliaros, et Bèssa et Scarphè, et l'heureuse Augéia, et Tarphè, et Thronios, auprès du Boagrios. Et tous ces Lokriens, qui habitaient au-delà de la sainte Euboiè, étaient venus sur quarante nefs noires. ”

Thronion fut une cité de l’Epire, en Grèce antique, capitale de la Locride épicnémidienne, vers le centre du pays et au bord de la rivière Boagrios. On croit qu’elle était située quelque part vers le sud de Vlorë, entre le fleuve Shushicë et la mer.

La monnaie ci-dessus doit avoir été frappe immédiatement avant 431 av. J.-C., lorsque les Athéniens :merlin: occupaient Thronion au début de la Guerre du Péloponnèse.

Voici un lien pour cette cité, mais les données sont trop faibles :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Thronion