Antoninien de Philippe II surfrappé

Je parlais des graveurs travaillant ou ayant travaillé dans les ateliers officiels car je sais que Bruno a des éléments allant dans ce sens comme il nous l'a déjà expliqué dans un autre post. Mais après tout, les possibilités que tu avances (et Fred l'avait déjà aussi évoqué) paraissent aussi envisageables.

Chut a écrit:

thimar11 a écrit:

En ce qui concerne la fabrication, la multiplicité des coins de certains émissions (je connais par exemple une série d’imitations faite à partir de 8 coins de revers différents) font penser à des productions de volume assez important. Je pense donc que certaines productions étaient « semi-officielles », c'est-à-dire qu’elles étaient tolérées, voire mises en place par les autorités locales. Il est d’ailleurs possible que des coins aient été réalisés par des graveurs travaillant dans les ateliers provinciaux.

Ou alors par des graveurs "privés" réquisitionnés, par exemple des bijoutiers ou des graveurs d'intailles... cela pourrait être envisageable à mon sens.

....tout à fait Chut en période de production importante il est certain que le nombre de graveurs devait être insuffisant...je crois aussi aux imitations semi officielles...en cette époque trouble et la raréfaction du métal argent l'Etat était moins regardant sur la qualité des monnaies et se payait même le luxe à une certaine époque d'emettre des antos de bonne et de mauvaises qualités qui devaient bien évidemment être distribuées à des personnes selon leur respectabilité...quant à l'antoninien d'imitation s'il était échangé par des petits malins contre deux deniers l'avantage était certain ...

Citation :

....tout à fait Chut en période de production importante il est certain que le nombre de graveurs devait être insuffisant...je crois aussi aux imitations semi officielles...en cette époque trouble et la raréfaction du métal argent l'Etat était moins regardant sur la qualité des monnaies et se payait même le luxe à une certaine époque d'emettre des antos de bonne et de mauvaises qualités qui devaient bien évidemment être distribuées à des personnes selon leur respectabilité... .. quant à l'antoninien d'imitation s'il était échangé par des petits malins contre deux deniers l'avantage était certain

En effet.
Quelles sont les datations de ces imitations (ou au moins quels sont les empereurs les plus représentés, la datation précise pouvant être problématique.... ?) ???

...pour la période Valérien-Gallien la période d'imitation semble commencer après l'arrêt de l'atelier de Viminacium en 258 et les évènements troubles qui suivirent sur le Rhin...la plupart des imitations reprennent les types de Viminacium et de Cologne...à cette époque le denier n'est presque plus émis sauf quelques émissions exceptionnelles de "donativa"...on n'en rencontre presque plus dans les trésors certainement refondus ou thésaurisés par les particuliers...

...de plus certaines recherches récentes donnent a penser que le denier avait perdu de sa valeur à cette époque et que son rapport avec l'anto n'était plus que de 1 1/3 ce qui pourrait donner une concordance entre les monnaies de :

1 anto = 1 1/3 denier= 2 quinaires=5 sesterces

...mais peut être que sous Gordien et sous Philippe l'echange anto = 2 deniers était-il encore en vigueur...ratio bien évidemment très intéressant pour les fraudeurs...