MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE)

Emblémiste a écrit:

BRUTUS. En réalité, l'hellébore est une plante médicinale, mais en doses plus petites.

Tout principe actif peut être médicament ou poison, selon les doses utilisées et les effets qui en découlent. L'herboristerie ont fait et font toujours les beaux jours de la pharmacie: Saule blanc (acide acétyl salicylique ou aspirine), digitale (digitaline, tonicardiaque), Strychnos toxifera amazonienne et D-tubocurarine le premier curare), pervenche (vincristine unanti cancéreux). Sans compter les substance naturelles issues de micro-organismes (Penicillium et sa pénicilline, streptomycès et la streptomycine), ou de macro-organismes (anticancéreux issus de venins animaux). La nature est ainsi faite, amie et ennemie en même temps.

Et merci pour ce dernier Laïus, instructif comme toujours.

merci ce sont des bonnes lectures d'après midi,et puis je regarde sur les cartes ou se trouve ces endrois, c'est un bon passe temp

dynamo (aussi pour la leçon de pharmacopée herboriste) et agrippa ! Avec tant d'éloges je ne finirai jamais cette série !

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La légende d'Alphée et de Kladeos (Cladeus)


La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d'Olympie, Elide, par le Maître de l'Alphée, porte sur l'avers le buste d'Hadrien à droite, et, sur le revers, le dieu-fleuve Alphée avec les traits du visage d'Antinoos, gisant à gauche sur les ondes, tenant une couronne dans sa main droite et des herbes dans la gauche, ayant une amphore à gauche.

La figure de l'Alphée sur cette monnaie est une adaptation prochaine de celle du dieu-fleuve du Vème siècle av. J.-C. qui apparaît sur le fronton oriental du temple de Zeus (Jupiter) en Olympie. Cependant, en lui donnant la tête d'Antinoos, l'artiste crea une image beaucoup plus attrayante. Antinoos, l'amant d'Hadrian qui se noya dans le Nil en 130, est montré comme un jeune-homme idéal, gisant sur les ondes, symbolisant tant sa meurt que ses honneurs posthumes comme un héros presque divin.

http://www.acsearch.info/record.html?id=12162

La monnaie ci-dessous, de la même cité, porte sur l'avers le buste d'Hadrien à gauche (image non disponible), et, sur le revers, une déesse ou nymphe debout de face tenant dans sa main droite un aigle et dans la gauche un rameau d'olivier, et ayant à ses pieds, sur l'eau, deux dieux-fleuves : du côté droit l'Alphée gisant à gauche tenant une couronne dans sa main droite, et du côté gauche le Kladeos (Cladeus) gisant à droite, tenant une herbe dans sa main droite.



L'Alphée était un fleuve de l'Elide en Arcadie, Péloponnèse, dans le sud de la Grèce. Il avait ses sources dans le coin sud-est de l'Arcadie, et coulait tout au long du pays vers l'Elide dans l'est, passant par Olympie pour déboucher dans la Mer Ionienne. Quelques uns de ses tributaires furent aussi personnifiés : Ladon, Erymanthos (voir les posts N.º 325, La légende du Ladon, et 340, La légende de l'Erymanthos, dans cette série), Kladeos et Kytheros. D'après la mythologie, il était fils d'Océan et de Thetys, et eut la descendence suivante : Ortilochos (par Télégone), Phégeos, et possiblement Danais et Myrtoessa. Pour Pausanias, Alphée était un fils d'Hélios et tua son frère Cercaphus dans une compétition . Pris de désespoir et poursuivi par les Erinnyes, il se lança dans le fleuve Nyctimus, qui ensuite reçut le nom d'Alphée.

Selon la version plus courante, il tomba amoureux de la nymphe Aréthuse , une compagne de la déesse Artémis. Sur ce mythe voir le post N.º 42, La légende d'Alphée et Aréthuse, dans cette série.

Cependant, selon une autre tradition, l'objet de l'amour d'Alphée était Artémis elle-même. On dit qu'une fois, ayant été poursuivie par lui jusqu'à Létrine, en Elide, en y arrivant elle recouvra sa face et celles des nymphes ses compagnes avec de la boue pour qu'Alphée ne puisse pas les découvrir ou reconnâitre, et il fut obligé de retourner . Cet épisode aurait donné lieu à la construction d'un temple d'Artémis à Létrini. Encore selon une autre version, la déesse aurait fui pour Ortygie, en Sicile, où elle avait également un temple sous le nom d'Alphaea. Une autre allusion à l'amour d'Alphée pour Artémis est le fait qu'à Olympie les deux divinités avaient un autel en commun. Ces légendes probablement s'originèrent de la croyance populaire qu'il existait un passage sous-marin entre l'Elade et Ortygie par ou coulait l'Alphée, qui resurgissait dans l'île dans la fontaine Aréthuse.

Quant à la rivière Kladeos (ou Cladeus), c'était un petit tributaire du fleuve Alphée, dans lequel elle se jetait près du sanctuaire d'Olympie. D'après Pausanias, dans sa Description de la Grèce, la Kladeos était le cours d'eau que les Eléens honoraient davantage après l'Alphée . L'une et l'autre étaient représentés par des sculptures sur le fronton du temple de Zeus (Jupiter) en cette ville. Et, derrière l'Héraion, il y avaient des autels de la Kladeos et d'Artémis.

Pour des données additionnelles sur ces légendes et la cité d'Olympie, voir le post N.º 188, La légende d'Olympie, dans cette série, et les liens suivants :

http://www.theoi.com/Potamos/PotamosAlpheios.html (en anglais)

http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Alpheius.html (en anglais)

http://www.theoi.com/Potamos/PotamosKladeos.html (en anglais)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Olympie

http://en.wikipedia.org/wiki/Olympia,_Greece (en anglais)

C' alphée bien au réveil de te lire ....!!!!!

Magnifique lecture matinale emblémiste, merci.
@Brutus (rex calemburii) :

Merci BRUTUS et dynamo !

BRUTUS, je n'ai pas réussi à déchiffrer ton calembour , mais à juger pour le commentaire de dynamo, il doit être excellent . Peut-être c'est plus facile pour un Français de le comprendre.

C'est un à-peu-près: "C'alphée" pour "ça le fait"
Encore félicitations pour tes légendes!

encore une belle legende

septimus et agrippa !

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La légende de l'Aisepos

La monnaie povinciale romaine des liens ci-dessous, de Cizyque, Mysie, porte sur l'avers le buste de Commode à droite, et, sur le revers, le dieu-fleuve Aisepos gisant à gauche, sa tête couronnée d'herbes, tenant une herbe dans sa main droite posée sur son genou droit, et appuyé du bras gauche sur une cruche renversée d'où l'eau s'écoule.

http://www.acsearch.info/record.html?id=31531

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=158688

La monnaie ci-dessous, de la même cité, porte sur l'avers le buste de Marc-Aurèle à droite (image non disponible), et, sur le revers, le dieu-fleuve Aisepos gisant à droite au pied d'un trophée, appuyé de son bras gauche sur une cruche renversée d'où l'eau s'écoule et ayant son bras droit posé sur son genou gauche; un peu à droite, au dessus du dieu, l'empereur avançant à gauche, ayant une lance dans sa main gauche et le bras droit étendue vers la tête du trophée.



L'Aisepos était un dieu-fleuve de la Troade, dans le nord de la Mysie, Anatolie, dans l'actuelle Turquie. Il avait ses sources au pied du Mont Ida, près de la ville de Skepsis, et débouchait dans l'Héllespont aux environs de Zeleia. D'après la mythologie, ses parents étaient Océan et Tethys, et sa descendance les Aisépides   , les nymphes naïades de l'Aisépos, dont Abarbarée (ou Abarbarea)    fut aimée par le prince Boukolion de Troie   .

Cyzique était une cité grecque de la Mysie, sur la Propontide, l'actuelle mer de Marmara, dans la moderne province turque de Balikesis. Elle était située du côté de la plage de la présente Péninsule de Kapidag (l'Arctonnesus classique), un tombolo (cordon littoral de sédiments reliant deux étendues terrestres) qu'on dit qu'était originellement une île de la mer de Marmara, qui n'a pas rejoint le continent qu'en temps historiques, soit par des moyens artificiels, supposément au temps d'Alexandre de Macédoine, soit pour un tremblement de terre. Elle fut fondée par les Grecs de Milet (Ionie) en 756 av. J.-C. Selon la tradition, néanmoins, la cité aurait été fondée par Cyzique, fils d'Apollon (Phébée), venu de Thessalie en compagnie de Pélasges, à l'arrivée des Argonautes (voir le post N.º 165, La légende de Cyzique, dans cette série). Ceux-ci auraient été ensuite chassés par les Etruriens   , et ceux-ci à leur tour par les citoyens de Milet. Son importance ne commença qu'après la Guerre du Péloponnèse, lors de la décadence d'Athènes et de Milet.

Grâce à sa position géographique favorable, elle acquit vite importance commerciale maritime, étant célèbre pour sa beauté et sa richesse, et ses statères d'or étaient le principal monnayage du monde antique jusqu'à ce qu'ils furent remplacés par ceux de Philippe de Macédoine   . Sa monnaie caractéristique, le cyzicenus, valait 28 drachmes.

Longtemps rivale de Byzance, elle fit partie de la ligue de Délos. Pendant la Guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.), Cyzique fut sujette alternativement aux Athéniens et aux Lacédémoniens. La flotte athénienne commandée par Alcibiade, avec l'aide de Thrasybule et de Théramène, y remporta en -410 une victoire sur la flotte spartiate   , qui résulta complètement détruite. A la paix d'Antalcidas (387 av. J.-C.), comme les autres cités grecques de l'Asie, elle fut rendue à la Perse. Alexandre le Grand la prit aux Persans en 334 av. J.-C.
 
L'histoire de la cité en temps hellénistiques est étroitement connectée à celle des Attalides de Pergame, avec l'extinction desquels elle entra en rapports directs avec Rome.

En 75 av. J.-C., elle fut soutenue par les Romains contre Mithridade VI, roi du Pont   , qui l'1assiégea avec 300.000 hommes. Elle lui résista fermement et le siège fut levé par Lucullus   . En récompense de sa fidélité, Rome lui accorda l'indépendance municipale. Cyzique fut la principale cité du nord de la Mysie jusqu'à la Troade.

Sous Tibère    elle fut incorporée à l'Empire Romain mais resta comme la capitale de la Mysie (ensuite Hellespontus) et devint une des grandes cités du monde antique.

Voici des liens pour ces légendes et cette cité :

http://www.theoi.com/Potamos/PotamosAisepos.html

http://www.theoi.com/Nymphe/NympheAbarbaree.html (en anglais)

http://www.theoi.com/Nymphe/NymphaiAisepides.html (en anglais)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cyzique

http://en.wikipedia.org/wiki/Cyzicus (en anglais)

Cyzique qui devint à partir de Gallien un important atelier impérial et ce jusq'au règne de Leo ...

une belle legende, merci

Bruno et agrippa !

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La légende de Pidasos

La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d'Hyrcanis, Lydie, porte sur l'avers le buste du Sénat comme un jeune homme à droite, et, sur le revers, le dieu-fleuve Pidasos gisant à gauche, tenant une herbe dans sa main droite et une corne d'abondance dans son bras gauche appuyé sur une cruche renversée d'où l'eau s'écoule.

http://www.acsearch.info/record.html?id=105574

Pidasos était l'ancien nom d'une rivière de la Lydie, affluent de l'Hillos, dans lequel elle se jettait à à-peu-près 24 kilomètres de sa jonction avec l'Hermos (voir mes posts n.º 290, La légende de l'Hyllos (Phrygios), et n.º 193, La légende de l'Hermos, dans cette série).    

Hyrcanis (signifiant " terre de loups "), située sur le versant nord du Chal Dagh, sur la Pidasos, fut originellement une colonie d'Hyrcaniens des alentours de la Mer Caspienne, transportés en Lydie en temps des Persans. Sous la domination séleucide elle reçut une garnison macédonienne. Sur quelques monnaies le dieu-fleuve apparaît appuyé sur un bouclier macédonéen, peut-être une allusion à la forteresse construite à Hyrkanis sous un roi séleucide    pour garder l'accès à cité du côté du fleuve. En temps hellénistiques et romains, ses habitants étaient appelés Makedones Hyrcaniai.
 
Il semble qu'Hyrcanis était dans le site de l'actuel village d'Alibeily, dans la Province d'Ankara en Turquie, à 460 kilomètres de la capitale du pays.

encore merci pour cette page d'histoire

Quel plaisir vespéral que de te lire, merci de nous faire voyager ainsi en terre mythologique.

bien agrippa e dynamo !

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La légende de Knepelaos (Knepeleos)

La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d'Amorion, Phrygie, porte sur l'avers le tête de Zeus (Jupiter) Amorion à droite, et, sur le revers, le jeune dieu-fleuve Knepelaos (Knepeleos) gisant à gauche, tenant dans sa main droite des épis de blé et appuyé de son bras gauche sur une cruche renversée d'où l'eau s'écoule.

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/9973/?search&stype=quick&q=Amorion&rno=1

La monnaie ci-dessous, de la même cité, porte sur l'avers la tête de Caracalla à droite (image non disponible), et, sur le revers, le même dieu-fleuve barbu, gisant à gauche, sa tête tounée à droite, tenant une herbe dans sa main droite et appuyé de son bras gauche sur une cruche renversée d'où l'eau s'écoule.



    Knepelaos ou Knepeleos était un petit cours d'eau qui, ensemble avec autres ruisseaux, coulait à nord de la ville phrygienne d'Amorion et se jettait dans le fleuve Sangarios (voir le post N.º 212, La légende du Sangarios, dans cette série).

Dans l'Antiquité, la ville d'Aura, devenue Amorium ou Amorion à l'époque romaine et byzantine, se trouvait sur l'emplacement du village turc actuel de Hisarköy, à 12 kilomètres d'Emirdag sur la route de Davulga, dans la province d'Afyonkarahisar. Elle fut le berceau du fabuliste grec Esope (VIIème-VIème sècles av. J.-C.).

Pour l'histoire de cette ville après l'époque gréco-romaine, voir le lien ci-dessous :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Amorium

Merci encore.

bravo

le zamis !

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La légende d'Orgas

La monnaie provinciale romaine ci-dessous, d'Apamée, Phrygie, porte sur l'avers le buste de Sérapis à droite avec le kalathos (image non disponible), et, sur le revers, le dieu-fleuve Orgas gisant à gauche, tenant un pedum (bâton de berger) dans la main droite et appuyé de son bras gauche sur une cruche renversée d'où l'eau s'écoule.



Apamée (Apamea, Apameia), préalablement Kibotos (ou Cibotus), était une ancienne cité de la Phrygie, Anatolie, fondée par Antiochos I Soter    (de la mère duquel, Apama   , elle reçut le nom), près de Celaenae, mais en terrain plus élevé.

Elle surplombait la vallée de Ghab et maintenant le site est partiellement occupé par la ville turque de Dinar (parfois connue aussi localement comme Geyikler, " les gazelles ", peut-être dû à la tradition d'un parc de chasse persan vu par Xenophon à Celaenae). Il y a des restes anciens considérables, y compris un théâtre et un grand nombre d'inscriptions gréco-romaines. D'après Strabon, la cité était située à la source du Marsyas et le fleuve coulait à travers le milieu de la cité, où il avait son origine, descendait aux faubourgs avec un courant violent et précipité, et joignait le Méandre ensuite à que celui-ci eut reçu l'Orgas (voir les posts N.º 35, La légende de Marsyas, et 173, La légende du Méandre, dans cette série).

Ses habitants originels étaient des résidents de Celaenae qui furent forcés par Antiochos I   à se transférer plus loin en aval du Marsyas, où ils fondèrent Apamée. Antiochos III le Grand   y établit beaucoup de Juifs. Elle devint le siège du pouvoir séléucide et le centre de la civilisation  et du commerce gréco-romain et gréco-hébreu. Ce roi syrien y réunit l'armée avec laquelle il affronta les Romains         et fut battu à Magnésie du Sipyle   , et deux ans plus tard y fut signé le Traité d'Apamée entre Rome et le royaume séléucide.

Après le départ d'Antiochos vers l'Orient   , Apamée passa au royaume de Pergame et de celui-ci à Rome en 133 av. J.-C., mais fut revendue à Mithridatres V du Pont   , qui la retint jusqu'à 120 av. J.-C.
 
Ensuite aux Guerres Mithridatiques         elle devint un grand centre de commerce, réalisé en grande partie par des résidents Italiens et des Juifs.  En 84 av. J.-C., Sulla    la fit le siège d'un conventus et elle réclama longtemps la primauté entre les cités phrygiennes. Quand Strabon écrivit, Apamée était un site de grand commerce de la province de l'Asie, seul second en importance à Ephèse. Son commerce était dû à sa position sur la grande route vers Cappadoce, et elle était aussi le centre d'autres routes. Les marchandises amenées par des caravanes venant de l'Orient y étaient emballées pour être expédiées aux divers ports, comme Ephèse, Pergame etc. Pline l'Ancien   énumère six villes qui appartenaient au conventus d'Apamée, et il observe qu'il y avait neuf autres de moindre importance. La cité frappait ses propres monnaies. Le nom Cibotus apparaît sur quelques de ses monnaies et on a conjecturé qu'elle était appelée comme ça à cause de la richesse qui était réunie dans ce grand entrepôt, car kibôtos en grec est une boîte ou coffre.

Il y avait une tradition selon laquelle la montagne au déssus de la cité était l'Ararat, et que l'arche de Noé s'était détenue premièrement sur la colline de Celaenae. A propos d'un médaillon d'Apamée allusif à cette tradition, voir le post N.º 121, L'Arche de Noé, dans cette série).

Apamée resta prospère sous l'Empire Romain   . Elle fut longtemps une des plus grandes cités de l'Asie Mineure, dominant la route du Méandre ; mais lorsque les routes commerciales furent détournées vers Constantinople, elle déclina rapidement, et sa ruine fut complétée par un tremblement de terre. Sa région avait été déjà sécouée au passé par divers grands séismes   . Son déclin date de la désorganisation de l'empire au IIIème siècle de notre ère, et, si bien elle était un évêché, elle n'était guère un important centre militaire ou commercial en temps byzantins.

Voici en lien en anglais pour cette cité :

http://en.wikipedia.org/wiki/Apamea_(Phrygia)