MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE)

Bravo pour ce travail de romain !

bcp elag !

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La légende de Lamia

Les monnaies grecques des liens ci-dessous, de Lamia, Thessalie, portent sur leurs avers la tête de la nymphe Lamia à droite et, sur les revers, soit le héros Philocthète accroupi à droite ou à gauche tirant à larc à des oiseaux ou assis à gauche sur un roc, ayant l'arc et des flèches dans le côté gauche, soit appuyé à gauche sur un roc, nu sauf pour son pilos conique, posant sa main gauche sur le sol et se grattant le dos de sa main droite, ayant devant le carquois et l'arc, soit agenouillé à gauche, tirant une flèche à droite, ayant un carquois au dessous et un oiseau tombé à droite.

http://www.acsearch.info/record.html?id=476081

http://www.acsearch.info/record.html?id=476082

http://www.acsearch.info/record.html?id=476084

http://www.acsearch.info/record.html?id=80988

http://www.acsearch.info/record.html?id=152647

Quelques unes de ces monnaies on été déjà traitées dans cette série à propos de La légende de Philocthète (voir le post n.º 72).

Lamia est le nom d'une nymphe et d'une femme grecque à qui le Thébains consacrèrent des honneurs divins sous le nom de Vénus-Lamia.

On pense que la tête sur ces monnaies est le portrait de Lamia, la célèbre hétaïre (courtisane) qui fut maîtresse de Demetrios I Poliorcetes (l'Assiégeant), roi de Macédoine . En son honneur, tant Athènes comme Thèbes érigèrent des temples, et le peuple de la ville de Lamia, pour gagner la faveur de Demetrios, peuvent avoir mis sur les monnaies la tête de la belle femme dont il était si amoureux .

Cette Lamia ne doit pas être confondue avec la mythique fille de Bélos et de la reine de Libye, qui fut la très belle reine de Phrygie et fut aimée de Zeus (Jupiter) qui lui avait offert la possibilité d'ôter ses yeux à volonté et qui passe pour être la mère de Scylla (voir mon post nº 25 sur La légende de Scylla). Héra (Junon) toujours aussi jalouse et en représailles tua ou lui fit dévorer ses propres enfants. Lamia devint de plus en plus folle jusqu'à se transformer en monstre .
Elle se terrait dans une caverne pour y dévorer les enfants qu'elle enlevait aux mères qu'elle jalousait .

A l'époque historique, elle servait de croque-mitaine aux mères grecques qui menaçaient ainsi leurs enfants lorsqu'ils n'étaient pas assez sages.

joli travail continu j adore la mythologie et je savais même pas que des pièce étaient frappé avec ses légendes

:merci2: bien albinos ! Moi aussi, quand j'ai commencé cette série, ne savait pas qu'elles étaient si nombreuses .

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La légende d'Asopos (Asopus)

Les monnaies grecque et provinciale romaine des liens ci-dessous, de Phlios, Philasie, porteny sur l'avers la tête du dieu-fleuve Asopos (Asopus) ou le buste de Geta à droite, et, sur les revers, une grande lettre phi dans une couronne de feuillages ou le dieu-fleuve Asopos gisant à gauche, versant de l'eau d'une cruche de sa main droite et tenant un rameau de son bras gauche.

http://www.acsearch.info/record.html?id=65534

http://www.acsearch.info/record.html?id=65535

D'après les diverses sources mythologiques, le dieu-fleuve Asopos (Asopus) était fils soit d'Océan et Thétis , soit de Poséidon (Neptune) et Péro , soit de Zeus (Jupiter) et Eurynome , soit encore de Zeus et Céluse . Il était marié à Métope, fille du dieu-fleuve Ladon (voir mon post n.º 325, sur La légende de Ladon), dont il eut deux fils, Pelasgos et Ismenos, et douze jolies filles : Corcyre, Salamine, Égine, Peiréné (Pirene), Cléone, Thèbes, Tanagra, Thespeia, Asopis, Sinope, Ornia et Chalcis . Plusieurs d'entre celles-ci furent enlevées par des dieux, ce qui généralement on croit représenter les colonies établies par les peuples qui habitaient les bords de la rivière Asopos, laquelle donna son nom aussi a d'autres cours d'eau des régions où ces peuples s'établirent. Elles devinrent des nymphes naïades de plusieurs sources de ces endroits (voir mes quatre posts suivants).

Il y avait deux rivières de ce nom en Grèce, l'une en Achaïe dans le Péloponnèse, laquelle passait par Phlios, où le dieu avait sa demeure, et débouchait dans le golfe de Corinthe ; l'autre en Béotie, qu'on apparemment croyait que recevait ses eaux du premier, débouchait dans la mer Égée. Les légendes des deux sont souvent confondues ou mélangées . Dont les différentes versions sur les noms de ses filles. Cependant, comme ces noms pour la plupart se réfèrent à des circonstances géographiques, il n'est pas difficile de percevoir à laquelle des deux rivières chaque fille en particulier appartenait originellement. La plus célèbre des deux est celle du Péloponnèse.

Quand Zeus enleva sa fille Égine et Asopos l'eût cherché partout, celui-ci fut finalement informé par Sisyphe de Corinthe que Zeus en était le ravisseur. Asopos alors, se révolta contre Zeus et voulait le combattre, mais Zeus le frappa de son foudre et le confina à son lit originel. On croyait que des morceaux de charbon trouvés plus tard dans le lit de la rivière avaient été produits par le foudre de Zeus.

Voici des liens en anglais pour ce mythe :

http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Asopus.html

http://www.theoi.com/Potamos/PotamosAsopos.html

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La légende de Salamine (Salamis)

Les monnaies grecques des liens ci-dessous, de Salamine, portent sur les avers la tête de la nymphe Salamine (Salamis) à droite, et, sur les revers, un bouclier béotien lisse ou décoré de la tête de la Méduse ou de l'épée d'Ajax (voir mon post n.º 57, La légende d'Ajax le Grand).

http://www.acsearch.info/record.html?id=32142

http://www.acsearch.info/record.html?id=432025

http://www.acsearch.info/record.html?id=32170

http://www.acsearch.info/record.html?id=362406

http://www.acsearch.info/record.html?id=362407

http://www.acsearch.info/record.html?id=432025

http://www.acsearch.info/record.html?id=499689

D'après la légende, Salamine (Salamis), :fille:la nymphe naïade de la source, du puits ou de la fontaine de la ville éponyme de Salamine, dans l'île du même nom, fut une des douze filles du dieu-fleuve Asopos et de Métope (voir mon post n.º 139, La légende d'Asopos (Asopus)), laquelle, ayant été enlevée par Poséidon (Neptune) à ladite île, coucha avec lui    et donna naissance à Conchrée ou Cychrée   , qui devint roi    de l'île et la nomma d'après sa mère.

Voici des liens en anglais pour ce mythe :

http://www.mythindex.com/greek-mythology/S/Salamis.html

http://www.theoi.com/Nymphe/NympheSalamis.html

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La légende de Sinope

Les monnaies grecques des liens ci-dessous, de Sinope, Paphlagonie, portent sur les avers la tête de la nymphe Sinope à gauche, à droite ou de trois quarts à gauche, et, sur les revers, soit un aigle pêcheur planant sur un dauphin à gauche, soit Apollon nu assis sur l'Omphalos à droite, tenant la lyre dans sa main gauche et la main droite appuyée sur l'Omphalos, soit un aigle de face aux ailes ouvertes.

http://www.acsearch.info/search.html?search=nymph+Sinope&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#7

http://www.coinarchives.com/a/results.php?results=50&search=Nymph+Sinope

Dans la mythologie, Sinope, une des douze filles du dieu-fleuve Asopos et de Métope    (voir mon post n.º 139, La légende d'Asopos (Asopus)), ou d'Arès (Mars) et Égine ou Parnassa , fut une nymphe naïade de la principale source ou fontaine de la colonie grecque de Sinope, en Assyrie, à laquelle elle donna son nom.

Rétive à l'amour, elle fut cependant enlevée par Zeus (Jupiter), qui la transporta sur la côte assyrienne. Pour lui être agréable, le dieu lui promit d'exaucer un de ses vœux, n'importe lequel. Or Sinope demanda de rester vierge    , se jouant ainsi de Zeus   . Par la suite, elle éconduirait de même Apollon (Phébé)    et le dieu-fleuve Halys   . D'après une autre version, elle aurait accepté les avances d'Apollon    , qui l'amena de la Béotie à Paphlagonie dans le Pont Euxin (Mère Noire) et dont elle conçut un fils, Syros   , héros éponyme et roi des Syriens    .

Voici des liens en anglais sur ce sujet :

http://www.mythindex.com/greek-mythology/S/Sinope.html

http://www.theoi.com/Nymphe/NympheSinope.html

142

La légende de Chalcis (Eubée)

Les monnaies grecques du lien ci-dessous, de Chalcis, Eubée, portent sur leurs avers la tête de la nymphe Chalcis ou Eubée à droite, et, sur les revers, un aigle volant à droite, tenant dans ses serres et dans le bec un serpent qui lui entoure le corps.

http://www.acsearch.info/search.html?search=nymphe+Chalcis&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

D'après la mythologie, Chalcis ou Eubée , la nymphe naïade d'une source d'eau fraîche, d'un puits ou d'une fontaine de Chalcis, la principale ville de l'île d'Eubée, fut une des douze filles :pompom:du dieu-fleuve Asopos et de Métope   (voir mon post n.º 139, La légende d'Asopos (Asopus)). Comme quelques autres de ses soeurs, elle fut enlevée à son père par Poséidon (Neptune) et donna le nom aussi bien à la ville qu'à l'île.

Selon une autre version, elle aurait été la mère des Curètes et Corybantes, dont les premiers furent les plus anciens habitants de Chalcis.

Sur les Curètes, voir mon post n.º 66, La légende d'Adrastée, Ida, les Curètes, Amalthée et l'enfant Zeus (Jupiter).

Voici un lien en anglais sur ce mythe :

http://www.theoi.com/Nymphe/NympheEuboia.html

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La légende de Peiréné (Pirene)

Les monnaies grèques et coloniales romaines des liens ci-dessous, de Corinthe, Achaïe, portent sur leurs avers respectivement, Pégase en vol à droite ou à gauche ou les bustes à droite de Hadrien, Septime Sévère, Lucius Verus, Commode, Marc Aurèle, Plautille et Geta, et, sur les revers, soit la tête de la nymphe Peiréné (Pirene) à droite ou à gauche, soit la fontaine Peiréné avec l'image du monstre Scylla (voir mon post n.º 25, La légende de Scylla), soit ladite nymphe assise à droite ou à gauche sur un roc, s'appuyant sur le sol de son bras gauche et versant de l'eau d'une amphore qu'elle tient de sa main droite.

http://www.acsearch.info/search.html?search=nymphe+Peirene&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=1#0

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/10626

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/9494

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/9643

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/9512

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/10627

http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Peirene&s=0&results=100

D'après la mythologie, Peiréné ou Pirene (celle qui lie), la nymphe naïade du puits ou de la fontaine d'eau-fraîche éponyme près de Corinthe, qu'on croyait avoir surgi des larmes qu'elle versa en son deuil pour son fils Conchrias , mort fortuitement par Artémis (Diane)   , fut une des douze filles du dieu-fleuve Asopos et de Métope (voir mon post n.º 139, La légende d'Asopos (Asopus)). D'autres versions la font fille respectivement du dieu-fleuve Achéloos (voir mon post n.º 24, La légende d'Achéloos et Hercule) ou d'Ébalus, roi de Laconie . Comme quelques autres de ses soeurs, elle fut enlevée à son père par Poséidon (Neptune), qui l'amena à ladite ville, où elle lui donna deux fils, Leches    et Cenchrias . Ceux-ci donnèrent leurs noms aux deux ports jumeaux de la ville, sur les bords opposés de l'Isthme de Corinthe.

Voici des liens en anglais sur ce mythe :

http://www.mythindex.com/greek-mythology/P/Peirene.html

http://www.theoi.com/Nymphe/NymphePeirene.html

http://gbgm-umc.org/umw/corinthians/peirene.stm

http://www.mesogeia.net/trip/korinthos/korinthpeirene_en.html

J'avais pris beaucoup de retard à la lecture du forum, mais je viens de passer un agréable moment à parcourir toutes ces légendes, merci pour ce très beau travail Emblémiste :salut6:

bien Gilga. Ton opinion m'est très importante :accord: .

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La légende de Séléné et Endymion

La monnaie républicaine romaine du monnayeur L. Aemilius Buca et le médaillon contorniate romain du lien ci-dessous porteny sur l'avers la tête de Vénus et le buste de Nerva à droite, et, sur le revers, un homme couché à droite ayant devant lui une divinité féminine flottant dans l'air, et, derrière lui, la Victoire, ses ailes ouvertes, portant une baguette dans sa main droite levée.

http://www.acsearch.info/search.html?search=Endymion&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

La scène du revers de cette monnaie à été entendue de différentes manières. D'après l'interprétation la plus ancienne, elle représenterait le songe du général romain Sulla, décrit par Plutarque, selon lequel, lorsque ce chef militaire marchait sur Rome en 82 av. J. C., il aurait songé qu'une déesse, la Lune (Luna), que les Romains avait appris à adorer des Cappadociens, lui apparut, se rendit à son côté et le mit entre les mains le tonnerre et le foudre, lui nomma ses ennemis un à un et lui ordonna de les blesser, ce qu'il considéra une justification pour son attaque à la ville.

L'absence de tout signe de tonnerre et de foudre dans la scène et l'improbabilité de que la Lune fusse la divinité en cause ont donné lieu à une autre explication, selon laquelle il s'agirait de la représentation du mythe de Séléné et Endymion. Cependant, cette opinion a été aussi mise en doute, puisqu'elle n'expliquerait pas la présence de la Victoire au fond de la scène. Il y a qui pense que la divinité y figurée est la primitive déesse romaine de la guerre Bellone, identifiée avec Ma, la Déesse Mère de Cappadoce. Une autre possibilité mentionnée est que la scène représenterait l'apothéose de Jules César comme Divus Julius, la figure couchée saluée par la Lune, la patronnesse des grands spectacles publics de César, laquelle porte haussé le flambeau de l'immortalité.

Quoi qu'il en soit, pour les propos de cette série, je m'attacherais à la version de la légende d'Endymion et Séléné, de la mythologie grecque, laquelle est aussi la plus belle.

Séléné , parfois assimilée à Artémis (Diane), était la fille des Titans Théia et Hypérion, et la sœur d'Éôs (voir mon post n.º 47, La légende d'Éôs/Aurora) et d'Hélios (le Soleil). Autres auteurs disent qu'elle serait la fille d'Hélios et d'Euryphaessa. Elle était la déesse de la pleine lune que les Romains appelèrent Luna. Elle est généralement décrite comme une belle femme au visage pâle ou blanc, habillée en longues robes fluides blanches ou argentées et portant une lune en croissant retournée sur sa tête. D'autres sources racontent qu'elle porte également une torche et d'autres encore lui prêtent deux grandes ailes blanches dans le dos. Après s'être baignée dans l'océan, elle mène un char argenté à travers le ciel obscur, tiré par des chevaux blancs ailés dans certains contes et par des bœufs blancs dans d'autres. Elle est également souvent dépeinte montant un cheval ou un taureau. Son sphère lunaire ou croissant était représenté soit comme une couronne sur sa tête, soit comme le pli d'un manteau brillant soulevé. Elle luisait d'une douce lumière argentée pendant qu'elle voyageait à travers les cieux, renvoyant sa lumière sur la terre ensommeillée.

Séléné connut de nombreux amants et passait pour avoir été aimée de Pan, qui se transforma en bélier aux poils blancs pour la séduire. Zeus (Jupiter), à qui elle donna deux enfants, Pandia :pleur:et Ersé (la Rosée) , lui fit cadeau d'une magnifique toison blanche (allusion à la gelée blanche). Mais sa passion la plus célèbre   fut pour le beau berger Endymion, pour qui elle tomba follement amoureuse et dont elle eut cinquante filles. Les 50 mois lunaires entre chaque session des Jeux olympiques sont censés y faire allusion. Certains poètes disent qu'il était roi d'Élis, dans le Péloponnèse, fils d'Éthlios, premier souverain d'Élide , et de Calycé ou de celle-ci avec Zeus ; d'autres, qu'il était un chasseur, mais la plupart en font un berger du mont Latmos en Carie. Tous s'accordent pour célébrer sa beauté , qui fut la cause de son destin singulier. Elle serait comparable seulement à celle d'Adonis, Ganymède, Hyacinthe, Hermaphroditus, Hylas, Chrysippus et son propre fils Narcisse.

Endymion était marié avec Astérodia, Chromia, Hyperippe, Neïs ou Iphianassa, et avait des enfants : Aetolos (Étolos) (voir mon post n.º 112, La légende d'Aetolus), Péon et Épéios. On donne parfois aussi Eurydice et Narcisse comme ses enfants.

Ne pouvant pas se résigner à voir disparaître son amant, Séléné obtint de Zeus pour lui - ou il la demanda lui-même - une sorte d'immortalité, et Endymion fut endormi pour l'éternité, afin de préserver sa beauté. Séléné venait le voir dans la grotte du Mont Latmos, près de Milet, lors de son passage dans le ciel, et le caressait de ses rayons d'argent, le baisait et se couchait à son côté. Il ne se réveillerait jamais pour voir la forme brillante et argentée de son amante se pencher sur lui. Il dormait à tout jamais, immortel mais inconscient et toujours aussi beau ; il reposait étendu sur le flanc de la montagne, aussi lointain et immobile que dans la mort ; et, nuit après nuit, la Lune lui rendait visite et le couvrait de baisers   .

On considère Endymion une personnification poétique du sommeil   : un être qui survient doucement ; un roi , parce qu'il a du pouvoir sur tous les êtres vivants ; un berger, parce qu'il dormait dans les fraîches grottes du Mont Latmos, c'est-à-dire, le mont de l'oubli. Enfin, rien ne peut être plus beau que l'idée qu'on est baisé par les doux rayons de la lune.

Voici des liens pour ces mythes, qui ont encore d'autres versions moins courantes :

http://mythologica.fr/grec/selene.htm

http://mythologica.fr/grec/endymion.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9l%C3%A9n%C3%A9

http://fr.wikipedia.org/wiki/Endymion_(mythologie)

http://www.mythindex.com/greek-mythology/S/Selene.html (en anglais)

http://www.theoi.com/Titan/Selene.html (en anglais)

http://www.maicar.com/GML/Selene.html (en anglais)

http://www.mythindex.com/greek-mythology/E/Endymion.html (en anglais)

http://www.theoi.com/Heros/Endymion.html (en anglais)

http://www.maicar.com/GML/Endymion.html (en anglais)

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La légende de Cymé

Les monnaies grecques et coloniales romaines des liens ci-dessous, de Cymé ou Cumé (Éolide), portent sur leurs avers respectivement, celles grecques, la tête de l'Amazone Cymé à droite, ou Artémis (Diane) et Cymé debout côte-à-côte se donnant les mains droites, et, celles romaines, la tête d'un sénateur ou celle de Néron ; sur les revers, les grecques, un cheval bridé à droite levant la jambe antérieure gauche, le protomé de cheval à droite, une moule rétrograde et un grain de blé, Scylla au dessus d'une moule à droite, ou un quadrige portant deux personnes à droite, et les romaines la même amazone debout à gauche portant la couronne murale et tenant un globe dans sa main droite et un trident dans la main gauche.

http://www.acsearch.info/record.html?id=6009

http://www.acsearch.info/record.html?id=12475

http://www.acsearch.info/record.html?id=19706

http://www.acsearch.info/record.html?id=31330

http://www.acsearch.info/record.html?id=149908

http://www.acsearch.info/record.html?id=165439

http://www.acsearch.info/record.html?id=51174

http://www.acsearch.info/record.html?id=19768

http://www.acsearch.info/record.html?id=31297

http://www.acsearch.info/record.html?id=31429

http://www.coinarchives.com/a/results.php?results=50&search=Amazone+Kyme

La ville de Cymé ou Cumé (Kymeè), l'une des plus anciennes de l'Éolide, faisait remonter son origine au temps de Pélops (voir mon post n.º 33, La légende de Pélops et Hippodamie) : son nom lui avait été donné par l'Amazone Cymé, qui s'en était emparée et en avait chassé les premiers habitants.

D'après la mythologie grecque, les Amazones, célèbres guérrières, habitaient les rives du fleuve Thermodon, en Cappadoce dans l'actuelle Turquie (voir mon post n.º 353, sur La légende du Thermodon). Elles étaient filles d'Arès (Mars) par la naïade Harmonie   (voir mon post n.º 125, La légende d'Harmonie) ; mais certains auteurs pensent qu'Aphrodite (Vénus)   était leur mère, ou encore Otréré , fille d'Arès. Elles tuaient leurs enfants mâles   ou les rendaient aveugles    ou boiteux , pour ensuite les utiliser comme serviteurs. Quand aux femmes, elles coupaient leur sein droit pour faciliter le tir à l'arc. Pour perpétuer leur civilisation, elles s'unissaient une fois par an avec les hommes des peuplades voisines dont elles choisissaient les plus beaux.

Voici quelques liens sur les Amazones :

http://mythologica.fr/grec/amazone.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Amazones

http://www.maicar.com/GML/AMAZONS.html (en anglais)

http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Amazones.html (en anglais)

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La légende de Gyrton et Gyrtone

Les monnaies grecques des liens ci-dessous, de Gyrton, Thessalie, portent sur leurs avers la tête du jeune Gyrton à droite, derrière le devant d'un cheval bridé à droite, et, sur le revers, la tête de la nymphe Gyrtone à droite ou à gauche.

http://www.acsearch.info/search.html?search=Gyrtona&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

http://www.coinarchives.com/a/results.php?results=50&search=Gyrtona

D'après la mythologie, Gyrton    fut un frère de Phlégias, roi des Lapithes    et fils d'Arès (Mars). Il aurait fondé la ville de Gyrton sur le fleuve Pénée, laquelle reçut son nom. Selon autre version, la ville devait le nom à la nymphe Gyrtone    qui est appelée une fille de Phlégias.

Voici un lien très succinct en anglais pour cette légende :

http://www.mythindex.com/greek-mythology/G/Gyrton.html

cher Emblémiste.

En parcourant le forum, comme tous les soirs, je me suis aperçu que tu avais rédigé un nouveau texte sur une légende : la légende de Cymé.
Passionné de mythologie et de monnaies grecques, je me suis rappelé que dans un de mes médailliers (ma collection est un vrai chantier) dormait un Tétradrachme de la ville de Cymé.
Merci encore pour ton excellent travail, car il ma remit en mémoire cette merveilleuse légende ainsi que d’autres que j’avais un peu oubliées et il me permet de contempler avec un autre regard ce témoin d’un lointain passé souvent oublié.

A bientôt le Professeur Brrr.

Salut Le Professeur Brrr. pour ton appréciation sur mon travail avec les legendes. C'est un plaisir savoir que mon post sur Cymé t'a apporté des bons souvenirs.

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La légende d'Androclos

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, d'Éphèse en Ionie et Pergame en Mysie, portent sur leurs avers les bustes de Commode et Tranquillina à droite, et, sur les revers, soit Androclos debout à droite, bravant un sanglier, soit Pergame ou Tyché de Pergame debout à droite face à face avec Androclos debout à gauche.

http://www.vcoins.com/ancient/ancientcaesar/store/viewItem.asp?idProduct=3676

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=2&design-0=395&step=3&next=Finish

D'après la légende, Androclos, fils de Codros, roi d'Athènes , après que son frère Medon succéda à son père sur le trône, fut envoyé conquérir et coloniser l'Ionie avec ses autres frères Neileus, Cyaretus (Cydrelus), Damasichton, Promethus, Andraemon, Neoclus et Cnopus (Cleopus). Il chassa les Lélèges et les Cariens de la région d'Éphèse, où ils étaient établis, et combattit Leogorus, roi de l'île de Samos , lequel, accusé par Androclos et les Ioniens d'Éphèse de conspirer avec les Cariens contre les Ioniens, fut chassé de l'île avec ses Ioniens et Samos fut donc conquise. Androclos fut nommé roi des Ioniens .

Selon un oracle, les colons devraient fonder leur future cité à l'emplacement indiqué par un sanglier et un poisson. La prophétie se fit réalité quand, au cours des préparatifs d'un repas , un poisson s'échappa du plat de cuisson, entraînant avec lui des braises qui mirent le feu à un buisson. Du bosquet sortit un sanglier , aussitôt tué par Androclos, qui fonda ensuite la ville d'Éphèse sur ce site. Androclos étant le chef de l'expédition ionienne, Éphèse jouit ensuite de la primauté parmi les douze cités de la Conféderation ionienne, fondées par des fils illégitimes de Codros. Il fut tué pendant une bataille contre les Cariens.

Voici des liens sur ce mythe :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Androclos

http://www.maicar.com/GML/Ionia.html (en anglais)

Encore, encore, encore ! Lire tes posts au réveil me met en appétit pour le petit déjeuner et de bonne humeur. et de nouveau.

Loutre. J'espère que tu ne te rendes obèse par ma faute !

Je le suis déjà mais depuis août je mange mieux et moins et j'ai perdu deux crans de ceinturon.
Mais c'est dur...

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La légende de Tylos

La monnaie grecque du lien ci-dessous, de Sardes, Lydie, porte sur l'avers la tête d'Héraclès (Hercule) à droite, et, sur le revers, le héros Tylos courbé à droite, fauchant le blé avec une faucille dans sa main droite, un oiseau volant à gauche au dessus de lui et un serpent entortillé autour d'un arbrisseau derrière lui.

http://www.acsearch.info/record.html?id=28283

D'après la mythlogie, Tylos (Noeud d'arbre) fut un jeune Lydien   qui fut mort par un serpent (Drakon)   et ensuite ressuscité par sa soeur Moria , nymphe naïade du fleuve Hermos, en Anatolie (voir mon post n.º 193, La légende d'Hermos), moyennant l'emploi d'une herbe magique.

Un jour, Tylos se promenait sur le haut bord du fleuve Hermos, quand sa main toucha un serpent   . Ceci haussa sa tête et s'enroula autour du corps du jeune homme en anneaux ascendants   . Alors il lui déchira la face d'une rangée de dents affilées et cracha sur les blessures le jus de Moira (le Destin) de ses mâchoires véneneuses. Tylos tomba inanimé sur le sol.

Sa soeur Moria, qui avait vu la scène de loin, pleura sur le corps à son côté   et arracha de lui le monstre, lequel ensuite, à la requête de la nymphe, fut mort par Damasen , un géant fils de Gaïa. Soudain, la femelle du serpent   arriva en quête de son compagnon. Le trouvant défailli, elle cueillit de ses mandibules dans le bosquet la fleur de Zeus (Jupiter) et amena l'herbe sédative dans ses lèvres, versa l'antidote de la mort dans les narines du Drakon   et le donna la vie avec la fleur. Ressuscité, il bougea et disparut dans son gite.

Moria aussi cueillit la fleur de Zeus et leva l'herbe aux narines du moribond Tylos, laquelle lui amena l'âme une deuxième fois.

Voici des liens en anglais pour ce mythe :

http://www.mythindex.com/greek-mythology/T/Tylus.html

http://www.mythindex.com/greek-mythology/M/Moria.html

http://www.theoi.com/Nymphe/NympheMoria.html

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La légende du dieux du feu Adranos (Hadranos)

Les monnaies grecques des liens ci-dessous, de Mamertini, Sicile, portent sur leurs avers la tête du dieu Adranos (Hadranos) à gauche, et, sur les revers, un chien debout à droite.

http://www.acsearch.info/search.html?search=Adranos&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0

D'après la mythologie, Adranos (Hadranos) fut un dieu des Sicels (Siculi), les habitants originels de la Sicile, extrêmement adoré dans toute cette île, à qui était consacrée spécialement la petite ville d'Adranum, actuellement Adrano, près du mont Etna, sur une rivière qui porte également le nom d'Adranos (voir mon post suivant). Il était considéré aussi comme le père des jumeaux Palici (deux fois nés), de son union avec la nymphe Thalie , et ensuite de Gaïa, vénérés en Sicile comme patrons de la navigation et de l'agriculture. Dans le temple dédié à Adranos sur les versants de l'Etna, les Sicels maintenaient un feu éternel. Près du temple on entretenait environ mille chiens de garde sacrés ; ces animaux étaient préposés à ramener les ivrognes .

Quelques commentateurs modernes ont suggéré qu'Adranos était une divinité d'origine sémite, liant son nom au perse Adar (feu) et le considèrent le même qu'Adramelec, divinités de la Perse et de la Phénicie respectivement, qui étaient aussi des personnifications du soleil ou du feu en géneral.

On disait qu'Adranos avait vécu sous l'Etna avant d'en être chassé par le dieu grec Héphaïstos (Vulcain) . Les régulières et souvent dramatiques éruptions du volcan Etna rendirent ceci un grand sujet d'intérêt pour les mythologistes classiques et leurs successeurs, qui cherchaient à expliquer son comportement en termes des divers dieux et géants de la mythologie greco-romaine qui y habitèrent : Éole, Typhon, Encélade. On disait qu'Héphaïstos, le dieu du feu et des forgerons, avait établi sa forge sous l'Etna, d'où il avait chassé le démon du feu Adranos , tandis que les Cyclopes y mantenaient leur ferronnerie, où ils fabriquait les foudres de Zeus (Jupiter). Les colons grecs du sud de l'Italie assimilaient même Adranos à Héphaïstos. On supposait que le monde souterrain grec, le Tartare, était situé sous ce volcan.

Voici des liens en anglais dédiés à ce sujet :

http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Adranus.html

http://en.wikipedia.org/wiki/Adranus

http://www.world-religion.org/articles/a/a106

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La légende du dieu-fleuve Adranus

La monnaie grecque du lien ci-dessous, d'Adranon, Sicile, porte sur l'avers la tête cornue du dieu-fleuve Adranus à gauche, et, sur le revers, un taureau chargeant à droite.

http://www.wildwinds.com/coins/sg/sg1016.html

Adranus était une rivière de l'ancienne Sicile qui naissait dans les monts Nebrodes, bagnait la petite ville d'Adranon, actuellement Adrano, et se joignait avec le Cyamosurus pour former le fleuve Symaethus .

Cette divinité fluviale purement locale ne doit pas être confondue avec le dieu chthonien Adranos (Hadranos) , objet de mon post précédant, adoré dans toute la Sicile, mais notamment à Adranon, où un important sanctuaire lui était dédié sur les versants du mont Etna .

150 !!! Ça s'arrose. :soif14:
Pas d'alcool le matin quand-même.