| | MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) | |
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Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 23 Sep - 2:47 | |
| 77 La légende de Lètô (Latone) Les monnaies grecques et provinciales romaines des liens ci-dessous, frappées à Hierocaesarea, Tripolis, Mégare, Cybire en alliance avec Hierapolis, Kremna et Apolonia Salbace portent, sur leurs avers, le buste de Boulé (personnification du Conseil ou Sénat de la ville), de Commode, de Septime Sévère, de Faustine II, de Lucius Verus, de Gallien et du Sénat, et sur leurs revers, Létô assise sur un trône à gauche tenant un sceptre, ou Lètô debout, à l'air libre ou à l'intérieur d'un temple, avec ses enfants Diane et Apollon à ses côtés, sur les bras ou les épaules, et dans les bras devant Zeus de Cybire assis sur un thrône. http://www.acsearch.info/record.html?id=3355http://www.acsearch.info/record.html?id=3556http://www.acsearch.info/record.html?id=105557http://www.acsearch.info/record.html?id=121452http://www.acsearch.info/record.html?id=62984http://www.acsearch.info/record.html?id=97587http://www.acsearch.info/record.html?id=387265http://www.acsearch.info/record.html?id=508024http://www.forumancientcoins.com/catalog/roman-and-greek-coins.asp?param=37276q00.jpg&vpar=1795&zpg=48028&fld=http://www.forumancientcoins.com/Coins2/Lètô ( Latone chez les Romains) était une titanide, fille de Coéos de Phoebé et la mère des jumeaux Apollon (Phébé) et Artémis (Diane) , dont le père était Zeus (Jupiter), qui s'était uni à elle , comme époux ou amant, avant son mariage avec Héra (Junon) . Pour cette raison, elle eut à subir la colère infatigable de celle-ci . Aucune terre ne voulait accueillir Lètô, soit parce que les habitants craignaient l'immense titanide , soit à cause de l'interdiction d'Héra , qui avait ajouté en plus que le soleil ne devrait pas briller sur la contrée où elle accoucherait. Par conséquent, Zeus fit transporter la jeune femme par le vent Borée chez Poséidon (Neptune), sur une petite île qui se nommait Ortygie (l'île aux cailles), laquelle fut après appelée Délos. Astéria, la sœur de Lètô, s'était transformée en caille pour échapper à Zeus qui était amoureux d'elle , et s'était jetée dans la mer où elle était devenue l'île d'Ortygie, une île flottante, qui n'avait donc pas droit au nom de « terre » (Voir mon post n.º 78 sur La légende d'Astéria). Lorsque Lètô la toucha, l'île s'éleva et s'affermit sur quatre pilliers. De plus, Poséidon avait fait couvrir l'île par une immense vague pour la cacher du soleil. Ni Héra et ni Ilithye (déesse des naissances) ne vinrent pour assister Lètô. Mais, après neuf jours, Ilithye succomba aux demandes d'Iris et vint aider Lètô à mettre au monde Artémis, puis Apollon. Enlaçant un palmier, Lètô donna finalement naissance à ses enfants . Mais Héra n'arrêta pas ses tourments pour autant . Après l'accouchement, Lètô alla en Lycie et un jour elle décida de faire la toilette de ses enfants dans le fleuve Xanthos. Cependant, sur l'ordre d'Héra, les paysans du lieu vinrent troubler l'eau pour l'en empêcher. Excédée, la déesse les fit chasser par des loups, puis les transforma en grenouilles. Toutefois, ses deux enfants lui gardèrent un profond amour filial et punirent ceux qui l'avaient persécuté ou méprisé. Apollon tua le monstrueux serpent Python qui avait persécuté sa mère pendant sa grossesse lorsqu'elle s'approcha de Panopée et de Delphes (voir mon post n.º 18 sur La légende du serpent Python). Il tua aussi le géant Tityos qui avait voulu la violer et fit en sorte que son ombre fût torturée éternellement dans le Tartare . Mais surtout, avec sa sœur, il tua presque tous les enfants de Niobé qui avait osé se comparer à leur mère (voir en avant mon post n.º 79, sur La légende de Chloris). Voici quelques liens sur cette légende : http://mythologica.fr/grec/leto.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Leto_(Latone)http://www.mythindex.com/greek-mythology/L/Leto.html (en anglais) http://www.maicar.com/GML/Leto.html (en anglais) http://www.theoi.com/Titan/TitanisLeto.html (en anglais)
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Monnaies grècques avec la figure d'Ajax le Grand Mar 23 Sep - 3:12 | |
| 78 La légende d'Astéria Les monnaies provinciales romaines ci-dessous, frappées à Philadelphie (Decapolis, Syrie), portent sur leurs avers les têtes à droite des empereurs Hélagabale et Commode, et, sur leurs revers, la tête à droite d' Astéria. http://www.acsearch.info/search.html?search=Asteria&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#2Dans la mythologie grecque, Astéria, probablement la déesse des oracles et prophéties de la nuit, comprennant les songes prophétiques, la lecture des étoiles (astrologie) et la nécromancie, était la fille du Titan Coéos et de sa sœur Phoebé . Elle était la mère d'Hécate, qu'elle conçut avec Persès le Titan (ou Persès fils d'Hélios) (Voir mon post n.º 80, sur La légende d'Hécate). Après la chute des Titans, elle fut aimée de Zeus (Jupiter) , qui la poursuivit. Pour lui échapper, elle se transforma en caille et plongea dans la mer. À l'endroit de sa chute apparut l'île d'Astérie (ou Ortygie, du grec ortyx, « caille »), qui serait plus tard nommée Délos. Sa sœur, Lètô (Latone) viendrait y accoucher d'Apollon (Phébé) et Artémis (Diane) . Voir mon post n.º 77, sur La légende de Lètô (Latone). Voici des liens sur ce mythe : http://fr.wikipedia.org/wiki/Asteriahttp://www.theoi.com/Titan/TitanisAsteria.html (en anglais) http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Asteria.html (en anglais)
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 23 Sep - 16:15 | |
| 79 La légende de Chloris Les monnaies provinciales romaines d'Argos (Achaïe) des liens ci-dessous portents sur leurs avers les têtes d'Antonin le Pieux et Lucius Verus à droite et le buste de Marc Aurèle à droite, et, sur les revers, dans un temple ou en plein air, Lètô (voir mon poste n.º 77 sur La légende de Lètô (Latone)) debout de face, à droit ou à gauche, haussant son bras droit ou tenant un objet non identifié dans sa main droite et posant la main gauche sur la petite figure de Chloris du côté droit. http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/7929/?search&stype=icono&design_group=2&provinces=any&design-0=619&rno=2http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/10986/?search&stype=icono&design_group=2&provinces=any&design-0=619&rno=3http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/5255/?search&stype=icono&design_group=2&provinces=any&design-0=619&rno=4Niobé , une reine légendaire de Phrygie, était fille de Tantale et de Dioné (ou Euryanassa, Eurythemista, Clytia), et femme du Thébain Amphion, dont elle eut quatorze enfants (sept fils et sept filles ), les niobides, dont une était Chloris . Le jour de la fête de Lètô (Latone), très fière de sa fécondité, Niobé eut l'insolence de se comparer à la déesse et de se vanter de lui être supérieure , parce que celle-ci n'avait eu que deux enfants: Apollon et Artémis. Lètô, irritée , chargea de sa vengeance ses enfants eux-mêmes. Apollon et Artémis tuèrent à coups de flèches tous les enfants de Niobé sur le mont Sipyle, en Phrygie (voir mon post n.º 274, sur La légende du Sipyle) (ou fut tué par Apollon). La douleur de Niobé fut si grande que Zeus, exauçant ses vœux, la changea en rocher d'où jaillissait une source alimentée par ses larmes abondantes . Dans une autre version, grâce à l'intervention de Lètô il y eu deux survivants : un garçon, Amyclas , et une fille . Celle-ci s'appelait, avant ce massacre, Méliboéa (Doux cri), mais elle fut tant marquée par ce tragique épisode qu'elle en garda éternellement un teint pâle. Elle fut alors nommée Chloris (Verdâtre). Amyclas et Chloris édifièrent un temple pour Lètô à Argos, en signe de gratitude, lequel containait aussi la statue de Chloris. Il faut ne pas confondre cette Chloris avec la déesse des fleurs, épouse de Zéphyr (voir mon post n.º 337, sur La légende du Zéphyr) Les liens ce-dessous traitent de ce mythe : http://mythologica.fr/grec/niobe.htmhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/C/Chloris.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Mar 2 Fév - 1:25, édité 7 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 24 Sep - 16:10 | |
| 80 La légende d'Hécate Les monnaies grecques et républicaines et coloniales romaines des liens ci-dessous, frappées à Lampsaque, Stratonicea, Aspendus et Perge, portent sur leurs avers les têtes de Priape, de Diane Némorense, de Septime Sévère, de Salonina, de Gallien, d'Hécate, et de Zeus Panamaros sur un cheval, et, sur leurs revers, différentes représentations, notamment d' Hécate : Hécate tenant deux flambeaux allumés à côté d'Appolon citharède ; la triple statue de Diane Némorense (Diane, Hécate et Séléné) ; Hécate tenant un flambeau et une phiale (une espèce de coupe) ; Hécate triforme tenant des flambeaux et serpents ; et Hécate avec le voile flottant au-dessus de sa tête, assise sur un lion radié à queue de chien courant à gauche. http://www.acsearch.info/search.html?search=Hecate&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#15http://www.acsearch.info/search.html?search=Hecate&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1&page=2#0D'après les traditions les plus répandues, Hécate (en grec ancien Hekátê) , originaire de Thrace, était la fille du Titan Persès (ou bien de son homonyme, Persès fils d'Hélios) et d'Astéria (voir mon post n.º 78, La légende d'Astéria), de laquelle elle aurait reçu le pouvoir sur le ciel, la terre et la mer. Sa mère était la sœur de Lètô (Latone) (voir mon post n.º 77, La légende de Lètô (Latone)). Hécate s'unit à Phorcys ou à Appolon (Phébée) et fut la mère de Scylla (voir mon post n.º 25, La légende de Scylla) ; puis à Aeétès, dont elle eut les sorcières Circé :danseuse3:et Médée . Elle était représentée comme une seconde Artémis. C'était une divinité lunaire protectrice des marins, des voyageurs, des chasseurs , des accouchements et des troupeaux. Avec le temps, elle reçut un caractère redoutable et maléfique . Elle était au croisement des chemins, associée aux démons et aux fantômes, et responsable de la magie et de divination. On la représentait avec trois têtes tenant des flambeaux. Sous cette image, elle était associée à Perséphone (Proserpine). C'est sous la forme triple que les Romains l'adoraient sous le nom de Trivia. Hécate présente deux aspects opposés : déesse protectrice liée aux cultes de la fertilité, accordant richesse matérielle et spirituelle, honneurs et sagesse, conductrice des âmes emportées par la tempête ; mais aussi déesse de l'ombre et des morts. Ses pouvoirs sont redoutables la nuit notamment, à la lumière de la Lune, à laquelle elle s'identifie et qui est considérée comme le séjour des morts. Elle était honorée comme la déesse des carrefours parce qu'elle relierait les enfers, la terre et le ciel. Elle était aussi la déesse de l'ombre, qui suscite les cauchemars et les terreurs nocturnes , ainsi que les spectres et les fantômes. Elle voit avec Hélios l'enlèvement de Perséphone :geek:par Hadès (Pluton) et aide Déméter (Cérès) à rechercher sa fille, la torche à la main. Elle l'emmène voir Hélios, qui dénonce Hadès (voir mon post n.º 29, La légende de Cérès et Perséphone/Proserpine). Prise en affection par Zeus (Jupiter), elle reçut un pouvoir souverain sur la terre, la mer et le ciel, devient la déesse protectrice des orateurs populaires au sein des assemblées , donne la victoire au guerrier qu'elle choisit dans la bataille , s'assied auprès des rois au tribunal de justice , seconde la vaillance des athlètes , dirige les navigateurs sur les flots, protège les chasseurs, préside avec Hermès (Mercure) au bon état et à la multiplication des troupeaux et prend soin de la naissance et de la croissance des enfants. Elle y est donc différente de son caractère lunaire et emprunte surtout des traits à Athéna (Pallas, Minerve), Déméter (Cérès) et Artémis (Diane). Progressivement, elle se retrouve associée à la face sombre de l'astre lunaire, et se voit prêter des capacités de divinations et de sorcellerie. Voici quelques liens sur ce sujet : http://mythologica.fr/grec/hecate.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9cate#R.C3.B4le_dans_la_mythologiehttp://www.theoi.com/Khthonios/Hekate.html (en anglais) http://www.mythindex.com/greek-mythology/H/Hecate.html (en anglais) http://www.maicar.com/GML/Hecate.html (en anglais)
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 25 Sep - 15:41 | |
| 81 La légende d'Agavé La monnaie grecque du lien ci-dessous, frappée à Amastris, porte sur l'avers la tête d'Homère à droite, et, sur le revers, l'image d' Agavé marchant à droite, tenant une épée dans la main droite et la tête décapitée de son fils Penthée dans la main gauche. http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=2&design-0=538&step=3&next=FinishDans la mythologie grecque, Agavé (en grec ancien Agauê) était la fille de Cadmos et d'Harmonie , sœur d'Autonoé, de Polydore, d'Ino et de Sémélé. Elle épousa le Spartan Échion et devint la mère du roi Penthée , qui succéda à Cadmos sur le thrône de Thèbes. Quand Sémélé, pendant sa grossesse de Dionysos, fut détruite par la vision de la splendeur de Zeus (Jupiter) (voir en avant mon post n.º 83, sur La légende de Sémélé (Thyoné)), ses soeurs divulguèrent la rumeur qu'elle n'avait que cherché à celer sa faute , en feignant que Zeus était le père de l'enfant et que sa destruction avait été une punition méritée pour cette fausseté . Cette calomnie fut après sévèrement vengée sur Agavé , puisque lorsque Dionysus, le fils de Sémélé, eut traversé le monde, il vint à Thèbes et obligea toutes les femmes à célébrer ses fêtes Dionysiaques sur le mont Cithaeron . Penthée tenta d'empêcher ou d'arreter ces rites bruyants et alla personnellement au mont Cithaeron. Agavé, en proie au délire bachique , prit alors son fils pour une bête sauvage et le mit en pièces . C'est le sujet de la tragédie d'Euripide, Les Bacchantes. Redevenue lucide, elle se réfugia chez le roi d'Illyrie, Lycothersès . Voici un lien en anglais pour cette légende : http://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Agave.html
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| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 26 Sep - 17:58 | |
| 82 Le légende d'Hellé et Phrixos La monnaie grecque du lien ci-dessous, d'Halos, Thessalie, présente sur l'avers la tête de Zeus (Jupiter) Laphystios à droite, et, sur leurs revers, l'image d' Hellé ou celle de Phrixos chevauchant un bélier volant à droite. http://www.acsearch.info/record.html?id=135533D'après Ovide dans les Fastes, IV, 909 et autres écrivains antiques, Hellé et Phrixos étaient la fille et le fils du roi de la Béotie Athamas et de la nymphe des nuages Néphélé . Athamas répudia celle-ci et se maria avec Ino , qui haïssait les enfants du premier mariage de son mari. Elle imagina donc un plan pour se débarasser d'eux : elle fit brûler les grains qui devait être semés et, comme ceux-ci ne germinèrent pas, elle obtint que les augures qu'elle avait suborné déclarassent que les grains ne germineraient que lorsque ses beaux-enfants fussent sacrifiés aux dieux. Au moment où Phrixos devait être immolé, Néphélé sauva ses deux enfants les faisant fuir à travers les airs sur le dos d'un bélier à la toison d'or, un cadeau d'Hermès (Mercure). Cependant, entre Sigeium et le Chersonèse, Hellé tomba dans la mer et se noya . C'est d'après cette légende que fut nommé l’Hellespont « la mer d'Hellé » (aujourd'hui Dardanelles). Son tombeau était montré près de Pactya, dans l'Hellespont. Selon une tradition rapportée par Valerius Flaccus, Hellé devint ensuite une divinité marine protectrice. Quant à Phrixos, il arriva sain et sauf en Colchide où Éétès, le roi , le reçut avec hospitalité. Pour le remercier, Phrixos lui fit don de la toison d'or du bélier qu'il avait sacrifié à Zeus. Il se maria avec Chalciope , fille d'Éétès, de qui il eut plusieurs enfants , notamment Argos, un des Argonautes. Éétès accrocha la toison à un chêne dans le bois d'Arès (Mars). L'explication historique de ce mythe veut que Phrixus et Hellé s'enfuyèrent dans un navire qu'avait pour enseigne un bélier doré. André Alciat dédia l'Emblème 189 - Dives indoctus - de son Livret des Emblèmes à cette légende, en prennant l'exemple de Phrixos pour critiquer l'homme riche et ignorant qui se laisse gouverner par sa femmne ou ses serviteurs. Voici trois différentes versions en français de l'épigramme : http://www.emblems.arts.gla.ac.uk/french/picturae.php?id=FALa087Riche ignorantPhrixus prochain de grand malheur, Eust tost bien heur, ce dit Ovide. Moton a poil dor de valeur, Par la Mer seurement le guyde. Riche homme de prudence vuyde, Soubz aultruy tout son bien ordonne: Car sa femme conduit sa bride : Et son valet conseil luy donne. Le Riche nonsavantPhrixus monté sur le mouton doré Passe la mer joyeux, & asseuré. D. Qui est celluy? R. Ung riche homme follet, Qu’a son plaisir conduict femme, ou valet. Le riche ignorantPhryxus monté sur la mer, Du mouton d’or il s’asseure, Et par les eaux s’avanture, Quoy qu’il les voye escumer. C’est un qui n’a sens ny ame, Conduit, comme il est follet, A l’appetit d’un vallet, Ou de Madame sa femme. Et voici un des commentaires à cette moralité : " Le mouton à la toison d’or conduisant Phryxus parmy les dangers de la mer tempestueuse, est icy la vraye marque de quelque riche homme, mais du tout niais, & qui n’a nul entendement, lequel ne se pouvant conduire de luy-mesme, est mené au bon plaisir d’une femme ou d’un vallet. Qui est de vray une servitude fort miserable, laquelle ne vient par cas fortuit, mais par deffaut d’esprit : à l’occasion dequoy est rendue comme esclave à autruy, quoy qu’elle ait abondance de biens. Icy se rapporte le dire de Diogenes, que le riche ignorant est un mouton à la toison d’or. " On peut trouver cette légende sur ces quelques liens : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phrixushttp://fr.wikipedia.org/wiki/Hell%C3%A9http://www.mythindex.com/greek-mythology/H/Helle.html (en anglais) http://www.mythindex.com/greek-mythology/P/Phrixus.html (en anglais) http://www.theoi.com/Pontios/Helle.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Ven 1 Aoû - 18:57, édité 11 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 27 Sep - 16:13 | |
| 83 La légende de Sémélé (Thyoné) Cet aureus colonial romain de Smyrne, de l'époque de Domitien, présente sur l'avers Dionysos (Bacchus) assis sur le sol, auprès de la statue de sa mère Sémélé (Thyoné) assise sur un siège, et, sur le revers, une proue de navire à droite. http://www.acsearch.info/record.html?id=167620D'après la mythologie, Sémélé , fille de Cadmos , roi de Thèbes, et d'Harmonie (voir mon post n.º 101, La légende de Cadmos), fut l'une des nombreuses amantes de Zeus (Jupiter), qui l'avait engrossé . Héra (Junon) , jalouse, utilisa la ruse pour la détruire : ayant pris l'apparence de Béroé, la vieille nourrice de Sémélé, elle lui dit de demander à Zeus de le voir dans toute sa splendeur et toute sa gloire, comme il apparaissait devant Héra, ce qu'elle fit, oubliant sa condition mortelle. Épouvanté , mais n'osant refuser car il lui avait promis de lui accorder tout ce qu'elle désirerait, Zeus fut obligé de réaliser le souhait de Sémélé, mais en un instant elle fut consumée par la foudre et les éclairs qui entourait le dieu . Zeus eut juste le temps de retirer leur bébé du sein de Sémélé et le cacher dans sa cuisse jusqu'au terme de la gestation, et ainsi, trois mois plus tard, naquit Dionysos pour la deuxième fois. C'est pourquoi il est appelé le " deux fois né ". Cet épisode donna naissance à l'expression « sortir de la cuisse de Jupiter » chez les latins. Les sœurs de Sémélé - Agavé, Autonoé et Ino - , firent courir le bruit que son amant n'était qu'un vulgaire mortel et que Sémélé s'était vantée d'avoir eu les faveurs de Zeus et que pour la punir il l'aurait foudroyée . Cette calomnie coûta cher à leur descendance (voir mon post n.º 81, La légende d'Agavé). Dionysos descendit plus tard aux enfers pour y chercher sa mère. Il l'arracha au royaume des Ombres , et la transporta dans l'Olympe, où elle devint immortelle sous le nom de Thyoné. Elle était la déesse qui inspirait la frénésie qui saisit les femmes dévotes de Dionysos pendant les orgies bachiques. Son tombeau et sa statue étaient exposés à Thebes. Les liens ci-dessous traitent de cette matière : http://mythologica.fr/grec/semele.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9m%C3%A9l%C3%A9_(mythologie)http://www.mythindex.com/greek-mythology/S/Semele.html (en anglais) http://www.theoi.com/Georgikos/Thyone.html (en anglais) http://www.maicar.com/GML/Semele.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 17 Juil - 17:45, édité 10 fois | |
| | | Chut Proconsul
Age : 33 Localisation : 33 Date d'inscription : 23/06/2007
| | | | PYL modérateur
Age : 124 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 19/11/2007
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Monnaies grecques NAC 48 Sam 27 Sep - 18:39 | |
| bien Chut et PYL pour votre appui ! Il y a encore boucoup de boulot à faire . | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 28 Sep - 1:31 | |
| Cher bradj, ton doute est raisonnable. Cependant, considérant que ce musicien est un satyre, faune ou sylvain, c'est-à-dire, un mélange d'homme et de chèvre, cet appendice qui t'intrigue est bien une queue, comme tu dis, et il est doté de cornes aussi, sans être cocu. Il joue un aulos, et, sur cet instrument, tu peux voir mon post N.º 34, L'invention de l'aulos par Athéna.
Dernière édition par Emblémiste le Dim 26 Jan - 15:25, édité 1 fois | |
| | | bradj COS II
Age : 72 Date d'inscription : 23/05/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Dim 28 Sep - 1:46 | |
| Cher Emblemiste Un moment j'ai cru que cet appendice n'était qu'un pli de robe , mais comme les faunes se promènent à poil ... j'espère que tu voulais dire : mélange d'homme et de bouc :salut6: | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Monnaies grecques NAC 48 Dim 28 Sep - 1:52 | |
| Oui, tu as raison.
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 14 Mar - 13:52, édité 1 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 28 Sep - 15:22 | |
| 84 La légende de Leucaspis Les monnaies grecques siciliennes du lien ci-dessous portent sur une face, soit le devant d'un taureau à tête d'homme à droit ou à gauche, soit la tête d'Athéna casquée de face ou celle d'Aréthuse à droite entourée de dauphins, et, sur l'autre face (avers ou revers), la figure du héros Leucaspis nu, casqué, avançant à droite tenant un bouclier sur le bras gauche et une lance dans la main droite. http://www.acsearch.info/search.html?search=Leukaspis&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0http://www.coinarchives.com/a/results.php?results=50&search=LeukaspisLeucaspis, dont le nom signifie " celui du bouclier blanc ", était un héros local sicilien :merlin: connu seulement par ces drachmes et une seule source littéraire comme un commandant sicanien et un des six héros qui résistèrent à Hercule lors de son voyage mystique en Sicile, lesquels furent tués par lui . D'après Diodore de Sicile, dans La Bibliothèque historique, IV 23, 4-5, " Hercule fit le tour de la Sicile, et arriva enfin dans la ville qu'on appelle aujourd'hui Syracuse, où il apprit l'histoire de l'enlèvement de Proserpine. Il offrit aux déesses un magnifique sacrifice. Il immola près de Cyané un des plus beaux taureaux, et enseigna aux habitants à faire tous les ans, en l'honneur de Proserpine, des fêtes et des sacrifices solennels. Ayant ensuite pénétré avec ses vaches dans l'intérieur du pays, les Sicaniens vinrent à sa rencontre avec des troupes considérables ; mais il les vainquit dans un combat célèbre. Il tua un grand nombre d'ennemis, parmi lesquels on compte Leucaspis, Pédiacratès, Buphonas, Gaugatas, Cygéus et Crytidas, tous chefs célèbres auxquels on rend encore aujourd'hui les honneurs héroïques. "
Dernière édition par Emblémiste le Sam 21 Nov - 2:06, édité 6 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Lun 29 Sep - 14:38 | |
| 85 La légende de Trinacrus Ces deniers républicains romains en argent de l'époque de Jules César, probablement de Lilybaeum (Sicile), frappés par le proconsul Aulus Allienus, portent sur leurs avers la tête d'Aphrodite (Vénus) à droite, et, sur leurs revers, la figure de Trinacrus nu, debout à gauche, son pied droit appuyé sur la proue d'un navire de guerre romain et tenant - ou tournant - un triquètre dans sa main droite et la chlamyde pendante de la main gauche. http://www.acsearch.info/search.html?search=Trinacrus&view_mode=1&cac=1&cng=1&fac=1#0Trinacrus est un personnage plutôt énigmatique , sur lequel les données sont très vagues . Il s'agit d'une divinité sicilienne, supposé fils de Poséidon (Neptune), et héros ou roi éponyme légendaire de l'île de Sicile, dont l'ancien nom était Trinacria. Le triquètre était un symbole étroitement associé à la Sicile.
Dernière édition par Emblémiste le Lun 27 Jan - 21:37, édité 7 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mar 30 Sep - 15:39 | |
| 86 La légende de Didon La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Tyr, Phénicie, présente sur l'avers la tête de Valerien I à droite, et, sur le revers, Didon debout à gauche, tenant une règle dans la main droite et un sceptre dans la main gauche, devant la porte voutée de la ville de Carthage du côté de gauche ; sur la porte on voit un maçon travaillant à une tour et, dessous, un homme piochant à droite : http://www.acsearch.info/record.html?id=59270Celle du lien ci-dessous, de Tyre, porte sur l'avers le buste de Gallien à droite, et, sur le revers, Didon debout à droite devant un autel allumé, haussant ses deux mains vers un temple distyle au dessus, vu en perspective et contenant la massue de Melqart-Hercule; murex à droite : http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=222879 Et voici autres de Machanat, Sicile Punique, portant sur l'avers des belles têtes de Didon à droite ou à gauche, et, sur le revers, un lion marchant à droite ou a gauche et un palmier au fond : http://www.acsearch.info/record.html?id=13018http://www.acsearch.info/record.html?id=46784http://www.coinarchives.com/a/results.php?search=Dido&s=0&results=100Selon certaines sources, Didon serait un avatar de Tanit, une déesse d'origine phénicienne chargée de veiller à la fertilité, aux naissances et à la croissance, très vénérée à Carthage. Pour cette raison, le buste sur cette monnaie est parfois identifié aussi comme Tanit. Didon, originellement Elissa , fut une princesse phénicienne, première-née de Bello ou Mutto, roi de Tyr . Sa succession fut entravée par son frère Pygmalion, lequel assassina son mari, Sicharbas ou Sychée, un Tyrien d'immense fortune , afin de lui voler ses trésors, et imposa sa propre tyrannie. Pour éviter probablement une guerre civile, elle quitta Tyr avec une suite nombreuse , s'embarquant avec les trésors de Sychée pour un long voyage. Débarquée sur les côtes de l'actuelle Tunisie , elle choisit un endroit où fonder une nouvelle capitale pour le peuple phénicien. Elle obtint du seigneur local pour s'établir « autant qu'il en pourrait tenir dans la peau d'un bœuf ». Après réflexion , elle découpa la peau en fines lanières et obtint, en les mettant bout à bout, une corde d'une grande longueur. Avec la corde ainsi formée, elle encercla son territoire assez vaste, ou elle fit construire une citadelle qu'elle nomma Bursa (" la peau "), autour de laquelle surgit la ville de Carthage (" la ville neuve ", proche de la contemporaine Tunis), qui bientôt devint une puissante et florissante Cité-État. Elissa prit après le nom latin de Didon. Plutôt que de se marier au roi Iarbas de la peuplade nomade des Gétules qui l'avait demandée en mariage et qui voulait déclarer la guerre aux Carthaginois si elle refusait , elle préféra se sacrifier sur un bûcher . D'après l' Enéide de Virgile, qui donne une autre version, elle se poignarda de dépit, car Enée avait refusé son amour et préféré s'embarquer vers l'Italie pour fonder Rome et répondre à son destin. Voici ce que dit Virgile dans le Chant I de l' Enéide, 340-368 : " Didon gouverne cet empire ; elle est partie de la ville de Tyr, fuyant son frère. Les détails des injures et injustices qu'elle souffra seraient longs à référer ! Mais je raconterai son histoire par ses points les plus importants. Sychée, le plus riche des Phéniciens, était son époux, et la malheureuse l'aimait d'un grand amour ; elle était vierge lorsque son père l'avait unie à lui sous les auspices d'un premier hyménée. Mais, son frère Pygmalion, le plus cruel des hommes, régnait à Tyr. Entre Sychée et lui s'installa une haine furieuse. L'impie surprend l'innocent Sychée devant les autels et, aveuglé par la soif de l'or, le tue secrètement, se souciant peu de l'amour de sa soeur. Le scélérat cacha longtemps son crime et, à force de simulations, entretint chez la malheureuse amante l'illusion d'un vain espoir. Mais, dans son sommeil, se présenta l'image même de son époux, privé de sépulture et qui levait vers elle un visage étrangement pâle. Il parla de l'autel ensanglanté, dévoila sa poitrine transpercée par le fer, et raconta point par point le crime de sa maison resté ignoré. Alors il la conseilla de fuir au plus vite, d'abandonner sa patrie. Comme aide pour son voyage, il révèle où sont enfouis dans la terre d'anciens trésors, quantité ignorée d'or et d'argent. Émue, Didon prépare sa fuite, cherchant des compagnons. ceux qui vouaient au tyran une haine féroce ou qui étaient animés d'une crainte vive se rassemblent ; les bateaux qui se trouvaient prêts, sont pris d'assaut et on y entasse l'or. On emporte sur la mer les trésors de l'avare Pygmalion ; c'est une femme qui est le chef de l'expédition. Ils arriverent aux lieux, où tu allez voir maintenant d'immenses remparts et la citadelle qui se hausse de la naissante Carthage, qui s'appelle Bursa du fait qu'ils ont acheté comme surface de terrain juste la quantité qu'ils pouvaient entourer avec la peau d'un taureau. " Les liens suivants traitent de cette légende : http://mythologica.fr/grec/didon.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Didon#Histoire_et_mythehttp://en.wikipedia.org/wiki/Dido_(Queen_of_Carthage) (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 21 Jan - 1:04, édité 12 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Mer 1 Oct - 18:02 | |
| 87 La légende de Réa Silvia Le monnaie impériale romaine des liens ci-dessous porte sur l'avers la tête d'Antonin le Pieux à droite et, sur le revers, Mars à droite descendant sur Réa Silvia couché et endormie à gauche. http://www.acsearch.info/record.html?id=3150http://www.acsearch.info/record.html?id=31489http://www.acsearch.info/record.html?id=177355D'après la mythologie romaine, Réa Silvia fut la mère des jumeaux Romulus et Rémus , les fondateurs de Rome, dont le père était Mars, le dieu de la guerre (voir mon post n.º 373, sur La légende de Romulus et Rémus). Elle était la fille unique de Numitor , le roi d'Albe la Longue, fils aîné du roi Procas , et lui-même seizième roi de la dynastie des Enéades. À la mort de leur père, Amulius renversa et chassa du pouvoir son frère Numitor. Parce qu'il avait appris d'un oracle que les enfants de sa nièce se rendraient une menace à son pouvoir, il força également la vierge Réa Silvia à se faire vestale, s'assurant ainsi qu'il ne se trouverait aucun descendant pour prétendre au trône, puisque la condition de prêtresse de Vesta l'obligeait à un célibat assez long pour qu'elle ne pût avoir d'enfant. Mais Mars la séduisit et elle donna naissance aux jumeaux. Amulius donna l'ordre à ses serviteurs de tuer les nouveaux-nés, mais ceux-ci se contentèrent de les jeter dans le Tibre . Le berceau fut vite emporté par le courant pour finalement s'arrêter sur un banc de vase. Là, une louve veilla sur les enfants. Puisqu'elle avait violé ses voeux sacrés, Réa Silvia fut jeté aussi au Tibre, où le dieu Tiberinus la sauva et la fit son épouse (voir le post N.º 218, La légende de Tibérinos, dans cette série). Les liens ci-dessous traitent de ce mythe : http://mythologica.fr/rome/numitor.htmhttp://mythologica.fr/rome/romulus.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Rh%C3%A9a_Silvia
Dernière édition par Emblémiste le Sam 26 Juil - 15:23, édité 11 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Jeu 2 Oct - 15:42 | |
| 88 La légende de Cécrops La monnaie grecque du lien ci-dessous, de Cyzique (Mysie), porte sur l'avers la figure de Cécrops entre un olivier et un thon ; sur le revers, un carré quadriparti creux. http://www.acsearch.info/record.html?id=47226Cécrops (en grec ancien Kékrôps), à demi-homme et à demi-serpent , fils de la Terre (Gaïa) , fut le deuxième roi mythique de l'Attique . Sa femme, fille d'Actée, s'appelait Aglauros ; ses trois filles, Aglauros, Hersé et Pandrose , et un fils, Erysichthon . Il apprit aux Athéniens à être civilisés. Il reconnut Zeus (Jupiter) comme roi des dieux, apprit aux hommes à vénérer correctement ceux-ci, et interdit les sacrifices humains , offrant à leur place des gâteaux (pelanoi) . Il fonda Athènes, dont il appella la citadelle Cécropia, et divisa l'Attique en douze tribus. Il fut le premier à offrir des sacrifices à Athéna (Pallas) dès la naissance de celle-ci de la tête de Zeus, et établit le sanctuaire de l'Acropole. Enfin, c'est lui qui est réputé avoir introduit l'agriculture et l'écriture . Cécrops se posa en arbitre dans le conflit qui opposa Athéna et Poséidon lorsque ceux-ci se disputèrent le patronnage de la ville d'Athènes, et il choisit la déesse. Poséidon, furieux , se vengea en envoyant une terrible tempête. On décida alors de voter : toutes les femmes prirent fait et cause pour Athéna qui avait donné l'olivier, et tous les hommes :merlin: pour Poséidon qui avait fait surgir d'un coup de son trident sur la terre une source d'eau salée ; mais comme il y avait une femme de plus , encore cette fois, Athéna triompha et fut choisie pour protectrice d'Athènes. Furieux , Poséidon submergea l'Attique sous les flots. Pour apaiser sa colère, les Athéniens durent imposer aux femmes trois punitions : elles n'auraint plus le droit de vote ; aucun enfant ne porterait le nom de sa mère ; et les femmes ne seraient plus appelées Athéniennes. Cécrops passait pour avoir créé la cour de justice de l'Aréopage, à l'occasion du jugement d'Arès :merlin: accusé du meurtre d'Halirrhothios (voir plus en avant mon post n.º 89, sur Le jugement d'Arès (Mars)). André Alciat dédia l'emblème 5 - Sapientia humana stultitia est apud Deum - de son Livret des Emblèmes à ce personnage. Voici quelques anciennes traductions françaises de l'épigramme respective : http://www.emblems.arts.gla.ac.uk/french/picturae.php?id=FALb005La Sapience humaine, est follie envers Dieu.Quel diray je estre, ou nommeray ce Monstre ? Qui d’homme n’ha ne de serpent la monstre ? Mais est serpent sans chief : & sans piedz homme ? Doncque serpenpied, Hommenchef je le nomme. Serpent il est en queüe, & homme en teste, Fin d’homme n’ha, ne Principe de beste. Cecrops tel Monstre, en Athenes regna La terre, telz ses filz Geans forma. Tel Monstre, monstre ung homme sage en soy, Qui terre aimant, ne tient ne Dieu, ne Foy. La sagesse de ce monde est folie devant Dieu.Mais quoy ? quel monstre icy ? quel nom peust-il avoir ? Qu’est il, & d’où vient il, le pourroit on sçavoir ? Il n’est dragon ny homme, & n’a la forme faicte D’homme ny de dragon, ains est serpent sans teste, Et homme sans ses pieds : homme-chef, serpent-pied. Nous le pourrons nommer, & le mot bien luy sied L’homme poulse un serpent: le serpent vomit l’homme : La fin de l’un n’y est, ny chef de l’autre en somme. Ainsi jadis Cecrops en Athenes regna, Tels furent les Geans, que la terre donna. Cecy remarque & poinct Athees, idolatres, Qui sans religion extremement finastres N’ont point d’autre soucy que du terrestre bien, Et trop sages mondains, ont de foy moins que rien. La sagesse humaine est folie devant Dieu.Comme aura nom ce monstre à double forme, Qui homme n’est, ny serpent, mais difforme ? Homme sans pieds, & un serpent sans teste, Pieds serpentins, mais homme par le reste. Homme petant le serpent, & serpent Qui rotte l’homme, & n’a commencement, Non plus que n’a fin aucune cest homme. Tel fut Cecrops Athenien : en somme Tels les geants, que la terre produist. Semblable forme aux fins & rusés duit, Qui, sans souci de paradis acquerre, Ne pensent rien qu’aux choses de la terre. Voici une courte moralité extraite de cet emblème, d'après un commentateur : Par ce Monstre sont notéz ceulx qui forméz d’ame raisonnable, & d’esprit coelest : toutesfois ne sperent aultre vie que terrestre. Les liens suivants traitent de ce mythe : http://mythologica.fr/grec/cecrops.htmhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/C/Cecrops.html (en anglais) http://www.theoi.com/Heros/Kekrops.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Ven 1 Aoû - 19:03, édité 14 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Ven 3 Oct - 16:34 | |
| 89 Le jugement d'Arès (Mars) Les monnaies provinciales romaines ci-dessous, de Syedra (Cilicie), portent sur les avers les têtes de Gallien et de Valerien I, et, sur les revers, le dieu Arès (Mars) entre Dicé (Justice) et Hermès (Mercure) qui l'escortent marchant à gauche. http://www.cngcoins.com/Search.aspx?IS_ADVANCED=1&ITEM_IS_SOLD=1&ITEM_INVENTORY_NUMBER=&CONTAINER_NAME=&ITEM_LOT_NUMBER=&ITEM_DESC=Alcippe&SEARCH_IN_CONTAINER_TYPE_ID_1=1&SEARCH_IN_CONTAINER_TYPE_ID_3=1&SEARCH_IN_CONTAINER_TYPE_ID_2=1&SEARCH_IN_CONTAINER_TYPE_ID_4=1&VIEW_TYPE=0D'après la légende, quand Halirrhotius , le fils de Poséidon (Neptune), tenta violer Alcippe , la fille d' Arès (Mars) et d'Aglaure , Arès le surpris sur-le-champ et le tua , ce qui donna lieu à la rancune de Poséidon vers Arès. Ceci fut jugé à la cour, le premier procès de l'histoire, qui eut lieu sur la colline de l'Acropole d'Athènes nommée l'Aréopage (la Colline d'Arès). Cependant il fut acquitté peu de temps après par toutes les douze divinités qui composaient le jury . Ce mythe est le sujet des liens suivants : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcippehttp://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Alcippe.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Mar 8 Avr - 4:02, édité 6 fois | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Sam 4 Oct - 15:15 | |
| 90 La légende de Chrysès et Chryséis (Astynomé) La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d'Alexandrie (Troas), porte sur l'avers la tête de Fortuna Antiochia à droite, et, sur le revers, le prêtre Chrysès debout à gauche auprès d'une colonne surmontée par une statue du dieu Apollon Smyntheus : http://www.acsearch.info/record.html?id=2344D'après la légende, Chrysès , qui était prêtre d'Apollon dans l'île de Chrysé, en Troade, fut le père de Chryséis (en grec ancien Khrusêîs), une jeune troyenne . « Chryséis », le nom de celle-ci apparaissant dans l' Iliade, signifie simplement « fille de Chrysès » ; quelques auteurs tardifs la nomment Astynomé (Astunnómê, « la protectrice de la ville »). Lorsque les Grecs saccagèrent l'île et tuèrent son époux, Épistrophos, ils donnèrent Chryséis en cadeau à Agamemnon . Celui-ci en fit sa concubine , déclarant qu'il la préférait à sa femme Clytemnestre , et refusa l'importante rançon que lui proposa Chrysès . Ce dernier implora Apollon et les Grecs furent frappés de la peste. Au bout de neuf jours, Agamemnon accepta de rendre Chryséis à condition de recevoir en compensation Briséis , qui avait été offerte à Achille. Cet incident est à l'origine de la colère d'Achille , un des thèmes principaux de l' Iliade d'Homère. Cependant, il y eut un autre Chrysès, petit-fils du premier et fils d'Agamemnon ou d'Apollon avec Chryséis, qui était enceinte lorsqu'elle fut restituée à son père. À la naissance de l'enfant, elle déclara qu'il était fils d'Apollon et l'apella Chrysès. Il hérita de son grandpère de la charge de prêtre d'Apollon à Smynthe. Quand Oreste et Iphigénie, autres enfants d'Agamemnon, s'enfuyèrent de Tauride vers Smynthe, Chrysès reconnut les fugitives comme son frère et sa sœur et les aida à tuer le roi Thoas de Tauride et Oreste à récuperer le throne de leur père à Mycènes (voir mon post n.º 93, sur La légende d'Oreste). N'importe quel des deux prêtres pourrait être le personnage de la monnaie. À cause de l'importance du premier épisode ci-dessus pour le développement postérieur de l' Iliade, je transcris la traduction du morceau du Chant I du poème qui traite de l'humiliation de Chrysès par Agamemnon : " Qui d'entre les Dieux les jeta dans cette dissension ? Le fils de Zeus et de Lètô. Irrité contre le Roi, il suscita dans l'armée un mal mortel, et les peuples périssaient, parce que l'Atréide avait couvert d'opprobre Khrysès le sacrificateur. Et celui-ci était venu vers les nefs rapides des Akhaiens pour racheter sa fille ; et, portant le prix infini de l'affranchissement, et, dans ses mains, les bandelettes de l'Archer Apollôn, suspendues au sceptre d'or, il conjura tous les Akhaiens, et surtout les deux Atréides, princes des peuples : - Atréides, et vous, Akhaiens aux belles knèmides, que les Dieux qui habitent les demeures olympiennes vous donnent de détruire la ville de Priamos et de vous en retourner heureusement ; mais rendez-moi ma fille bien aimée et recevez le prix de l'affranchissement, si vous révérez le fils de Zeus, l'Archer Apollôn. Et tous les Akhaiens, par des rumeurs favorables, voulaient qu'on respectât le sacrificateur et qu'on reçût le prix splendide ; mais cela ne plut point à l'âme de l'Atréide Againemnôn, et il le chassa outrageusement, et il lui dit cette parole violente : - Prends garde, vieillard, que je te rencontre auprès des nefs creuses, soit que tu t'y attardes, soit que tu reviennes, de peur que le sceptre et les bandelettes du Dieu ne te protègent plus. Je n'affranchirai point ta fille. La vieillesse l'atteindra, en ma demeure, dans Argos, loin de sa patrie, tissant la toile et partageant mon lit. Mais, va ! ne m'irrite point, afin de t'en retourner sauf. Il parla ainsi, et le vieillard trembla et obéit. Et il allait, silencieux, le long du rivage de la mer aux bruits sans nombre. Et, se voyant éloigné, il conjura le roi Apollôn que Lètô à la belle chevelure enfanta : - Entends-moi, Porteur de l'arc d'argent, qui protèges Khrysè et Killa la sainte, et commandes fortement sur Ténédos, Smintheus ! Si jamais j'ai orné ton beau temple, si jamais j'ai brûlé pour toi les cuisses grasses des taureaux et des chèvres, exauce mon voeu : que les Danaens expient mes larmes sous tes flèches ! Il parla ainsi en priant, et Phoibos Apollôn l'entendit et, du sommet Olympien, il se précipita, irrité dans son coeur, portant l'arc sur ses épaules, avec le plein carquois. Et les flèches sonnaient sur le dos du Dieu irrité, à chacun de ses mouvements. Et il allait, semblable à la nuit. Assis à l'écart, loin des nefs, il lança une flèche, et un bruit terrible sortit de l'arc d'argent. Il frappa les mulets d'abord et les chiens rapides ; mais, ensuite, il perça les hommes eux-mêmes du trait qui tue. Et sans cesse les bûchers brûlaient, lourds de cadavres. " Et voici des liens sur ce sujet : http://www.mythindex.com/greek-mythology/C/Chryses.html (en anglais) http://fr.wikipedia.org/wiki/Chryseishttp://www.mythindex.com/greek-mythology/A/Astynome.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 17 Juil - 17:51, édité 8 fois | |
| | | Bruno Pontif
Age : 73 Date d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Sam 4 Oct - 16:23 | |
| C'est vraiment toujours un régal de (re)découvrir ces légendes..... l'emblemiste | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| | | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) - Nouvelle série Dim 5 Oct - 16:53 | |
| 91 La légende de Sarpédon Les monnaies grècques du lien ci-dessous, de la Lycie, portent sur l'avers la tête de Périclès, gouvernant d'Antiphellus, légèrement tournée à gauche, et, sur le revers, le héros lycien Sarpédon, nu, portant un casque corinthien, marchant à droite, tenant l'épée haussée dans sa main droite et, au bras gauche, le bouclier dont l'intérieur est orné d'une palmette ou d'un foudre : http://www.acsearch.info/record.html?id=64493D'après une version de la légende, Sarpédon fut fils de Zeus (Jupiter) et Laodamie , la fille de Bellerophon. Dans sa jeunesse, il se querella avec son frère Minos pour l'amour d'un garçon, Milétos (ou Atymnios) . Vaincu par Minos, il dut s'exiler et rejoignit alors son oncle Cilix, établi dans une contrée à laquelle il donna son nom : la Cilicie. Avec ce dernier, il combattit les Lyciens et fit de la région du Xanthe son royaume. Zeus lui accorda alors le privilège de vivre pendant trois générations d'hommes. Quand éclata la guerre de Troie, il vint au secours des Troyens à la tête des troupes lyciennes et se distinga par sa valeur. Pendant la dernière année de la guerre, il fut blessé à la cuisse dans son affrontement avec Tléptolème . Zeus intervint alors pour le sauver. Par la suite, il rencontra Patrocle revêtu de l'armure d'Achille. Dès le début du combat, Zeus, qui observait la scène, savait que son fils était voué à périr sous les coups de Patrocle . Pris de pitié, il voulut le sauver mais fut arrêté par les remontrances d'Héra (Junon) , qui lui rappella que chacun des dieux avait un descendant dans la bataille. Cédant à Héra, Zeus décida d'abandonner son fils à son destin. Il fit néanmoins pleuvoir une averse de sang pour lui rendre hommage. Sarpédon fut abattu d'un coup de pique en plein cœur. Avant de mourir, il demanda à Glaucos, son compagnon d'armes, de ne pas laisser sa dépouille aux mains des Achéens. Lui-même blessé , Glaucos ne put qu'exhorter les Troyens à défendre le corps, mais Patrocle repoussa finalement Hector et les Lyciens. Sarpédon fut alors dépouillé de ses armes. Aussitôt, Apollon (Phébé), sur l'ordre de Zeus, vint emporter le corps. Il le lava du sang et de la poussière dans les eaux du Scamandre, et, après l'avoir oint d'ambrosie, le revêtit d'habits immortels, et le remit entre les mains des dieux jumeaux Hypnos (Morphée, le Sommeil) et Thanatos (la Mort) qui le portèrent en Lycie, au milieu de son peuple, pour y être enterré honorablement. Sarpédon est mentionné en plusieurs passages de l' Iliade d'Homère. Je transcris ci-dessous une traduction du morceau du Chant XVI, oú son dernier combat et mort son décrits : " Alors la pique éclatante de Sarpèdôn s'égara encore, car la pointe d'airain effleura l'épaule gauche de Patroklos sans le blesser. Et celui-ci se rua avec l'airain, et le trait ne 'échappa point vainement de sa main, car il frappa Sarpèdôn à cette cloison qui enferme le coeur vivant. Et il tomba comme tombe un chêne, ou un peuplier, ou un grand pin que les bûcherons, sur les montagnes, coupent de leurs haches tranchantes, pour construire des nefs. Et il était étendu devant ses chevaux et son char, grinçant des dents et saisissant la poussière sanglante. De même qu'un taureau magnanime qu'un lion fauve a saisi parmi les boeufs aux pieds flexibles, et qui meurt en mugissant sous les dents du lion, de même le roi des Lykiens porteurs de boucliers gémissait, dompté par Patroklos. Et il appela son cher compagnon : – Ami Glaukos, brave entre les hommes, c'est maintenant qu'il te faut combattre intrépidement. Si la mêlée lamentable ne trouble point ton coeur, sois prompt. Les appelant de tous côtés, exhorte les chefs Lykiens à combattre pour Sarpèdôn, et combats toi-même pour moi. Je serais à jamais ton opprobre et ta honte si les Akhaiens me dépouillaient de mes armes dans le combat des nefs. Sois ferme, et exhorte tout mon peuple. Il parla ainsi, et l'ombre de la mort couvrit ses yeux et ses narines. Et Patroklos, lui mettant le pied sur la poitrine, arracha sa lance, et les entrailles la suivirent, et le Ménoitiade arracha en même temps sa lance et l'âme de Sarpèdôn. " Ces liens traitent du héros : http://mythologica.fr/grec/sarpedon.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Sarp%C3%A9donhttp://www.mythindex.com/greek-mythology/S/Sarpedon.html (en anglais)
Dernière édition par Emblémiste le Jeu 17 Juil - 17:53, édité 8 fois | |
| | | Prométhée Edile
Age : 27 Localisation : Accroché a un rocher, en train de se faire dévorer le foie Date d'inscription : 17/08/2008
| Sujet: Re: MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE) Dim 5 Oct - 19:07 | |
| Emblémiste! Tu n'auras donc jamais fini de nous épater!!! :affraid: :affraid: | |
| | | Emblémiste Légendaire Modérateur
Age : 86 Localisation : Brasilia Date d'inscription : 22/12/2007
| Sujet: Monnaies grecques NAC 48 Dim 5 Oct - 21:43 | |
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