Derniers achats (septimus)

Thanks for the link, Bruno!

I don't think we are going to advance knowledge by trying to deduce the public image of Roman empresses from their coin types, especially without having any firm information on the chronology of the ladies' types within each reign.

However, the author cites much useful bibliography in her footnotes, and she brings up an interesting question that I hadn't really thought about, the interpretation of the two VENVS CAELESTIS types of Julia Soaemias.

Je connais Clare Rowan, j'ai lu son livre intitulé "Under divine Auspices" sur les images religieuses et du pouvoir sous les Sévères. Je ne connaissais pas cet article. Merci de partager.

Un rare denier de Geta arrive dans ma collection. Certainement un des plus ironiques de l'Histoire romaine: la Concorde entre les deux frères ennemis.

Superbe ironie ...!!

Quelle histoire dans ce revers...

C'est un couteau que le personnage de gauche tient dans sa main gauche... ?

Une entrée très intéressante !

Geta est supposé être celui de droite ou de gauche ?

Geta est à droite.

Premonitoire : juste avant le "naufrage", Caracalla ne disait il pas à son frère : "cass'toi Concordia !

OK, je sors

Revers ironique, bravo 

Une nouvelle rareté vient compléter mon corpus des monnaies sévériennes. Il s'agit d'un denier dynastique, mon premier pour l'atelier de Laodicée. La monnaie est référencée dans un ouvrage de recensement de trésor monétaire (TAF. I Poitou-Charentes et Limousin, Paris, 1982, p.76, n°9), mais absente des ouvrages généraux trop anciens. Si l'un de vous possède cet ouvrage je suis preneur d'une copie mentionnant cette monnaie.
Elle est en tout cas connue à trois exemplaires et présente une liaison de coin d'avers avec l'un d'eux. Elle avait été présentée sur FAC il y a quelques mois. Je ne peux m'empêcher de reproduire ici l'étiquette qui l'accompagne.

"Beau et rarissime" tout est dit, bravo !

C'est quoi ce trésor d'usine à gaz ?

Superbe entrée dynastique ...!!

La monnaie ne semble pas référencée dans le TAF 1. Juste une allusion dans l'article de H Hugon, Le trésor monétaire de l'usine à gaz, BSAHL, 72, 1927 p.63 : "...les revers des empereurs sont très variés...la côte la plus élevée s'applique à une pièce qui montre sur une face le profil de Septime Sévère et sur l'autre celui de Caracalla enfant…" sans plus de précisions...

Merci Bruno pour la précision.

Magnifique style de Laodicee !

Voici quelques informations glanées sur ce trésor:

Perrier Jean. Les trésors monétaires dans l'Antiquité en Haute-Vienne. In: Revue archéologique du Centre de la France, tome 18, fascicule 3-4, 1979. pp. 109-110;
"Le trésor célèbre de l'usine à gaz à Limoges, qui mérite une mention tout à fait spéciale, compte
tenu de son importance numérique et des particularités de sa composition. En bordure de la rue de Sainte-Madeleine, le 7 mai 1926, des ouvriers découvrirent dans un petit silo une jarre qui contenait plusieurs milliers de deniers, très bien conservés, certains à fleur de coin. 6 393 pièces ont pu être réunies, étudiées, mais ensuite réparties en plusieurs lots distribués à des collections publiques,ou au sein de la société propriétaire, après une première dispersion clandestine survenue dès latrouvaille.
Cet inventaire, et l'enquête qui l'accompagnait, permirent d'estimer que la jarre mise au jourcontenait plus de 7 000 pièces, certains témoins disent même environ 12 000, ce qui ne paraît pas invraisemblable, lorsqu'on considère le grand nombre de personnes, marchands et amateurs, entre les mains desquelles sont passées les monnaies qui n'ont pu être étudiées. On en voit encore ressortir descollections de temps en temps.
Sur les 6 393 pièces examinées, 4 seulement sont des Antoniniens, toutes les autres des deniers ; 16 appartiennent au IIe siècle, les autres au me, avec une écrasante majorité pour le début du siècle, de Septime-Sévère à Alexandre-Sévère. Elles s'échelonnent ensuite, en nombre infime (une vingtaine),jusqu'à Postume, c'est-à-dire sur une période de trente ans. Tout se passe ainsi comme si « le trésor devait se composer de plusieurs jarres où les monnaies étaient distribuées séparément par nature et par valeur », a pu dire l'auteur de l'inventaire, Henri
Hugon. Seule, une de ces jarres serait parvenue jusqu'à nous, les autres ayant été enlevées à une époque que nous ignorons, ce qui laisse imaginer l'importance considérable du trésor initial."

Rougier Jean. Découverte gallo-romaine de 1926. In: Bulletin de la Société Numismatique du Limousin, tome III, 1996, pp. 3-4.
"C'est au cours des travaux de construction de la nouvelle usine à gaz de Limoges que le 7 mai 1926, trois ouvriers de l'entreprise BIOT, creusant les fondations d'un mur de clôture au long du chemin de Sainte Madeleine, heurtèrent à moins d'un mètre de ce chemin et à une profondeur à peine supérieure, une jarre ou cruche en terre cuite d'environ quarante centimètres de hauteur depuis longtemps fendue et affaissée sous la pression des terres, munie de deux anses et d'un orifice supérieur de dix centimètres de diamètre.
Le choc de l'outil acheva de la briser, et il s'en échappa de petites piécettes complètement empâtées d'oxyde et de terres, qui passèrent tout d'abord inaperçues dans le jet des déblais. Quand ils signalèrent leur trouvaille à la direction de l'usine, les inventeurs l'avaient déjà dégagée en entier. Ils y avaient reconnu des pièces d'argent, et n'avaient pas manqué d'en prélever un certain nombres qui, données ou vendues, apparurent bientôt aux mains des
collectionneurs.
Cependant M. CABRIER, directeur de l'usine à gaz, fit recueillir la trouvaille, cribler la terre avoisinante, et transporter à son cabinet les débris du pot et son contenu, le tout pesant vingt-huit kilogrammes.
En même temps qu'il accueillait les représentants de la Société Archéologique, il rendait compte de la découverte à son conseil d'administration de Lyon, et en obtenait l'autorisation de traiter avec les inventeurs pour l'achat de leurs droits.
Cet achat fut facilité pour les analyses demandées au laboratoire de la Station Agronomique de Limoges, les grandes quantités d'alliage ayant démontré aux ouvriers l'exagération de leurs premières hypothèses.
Les opérations de nettoyage, comptage et classement ont porté sur 6 393 pièces dont l'inventaire figure en annexe. Ainsi la presque totalité du trésor concerne les personnages impériaux du début du IIIe siècle, de Septime Sévère à Alexandre Sévère. Nombre de pièces sont à fleur de coin, principalement celle d'Alexandre Sévère.
La société a décidé d'offrir aux Musées Nationaux de Paris, au Musée Municipal de Limoges et au Musée de Lyon trois collections aussi complètes que possible des types
représentés dans la trouvaille."

INVENTAIRE
Règne Nombre Avers Revers
Antoninus 1 1 1
Marcus Auelius 6 2 4
Faustina 1 1 1
Lucilla 1 1 1
Commodus 4 1 2
Pertinax 1 1 1
Clodius Albinus 2 1 -
Sepimus Severus 1 453 6 55
Julia Domna 1 031 5 28
Caracalla 2 126 16 72
Plautilla 144 3 6
Geta 678 11 27
Macrinus 53 4 6
Elagabalus 78 3 7
Julia C. Paula 13 2 1
Aquila Severa 3 1 1
Julia Soemias 16 2 2
Julia Maesa 98 2 5
Severus Alexander 525 6 28
Sallustia Orbiana 2 1 1
Julia Mamea 93 2 5
Maximinus 13 1 4
Balbinus 1 1 1
Gordianus III 2 1 2
Trebonius Gallus 1 1 1
Valerianus 2 1 2
Posthumus 1 1 1
Fournies pour analyse, brisées, frustres... 37

M.Cabrier avait demandé la réalisation d' un très joli chalet à Biot , pour son usine à gaz....

Brutus, tu sors!  

Belle rareté

BRUTUS a écrit:

M.Cabrier avait demandé la réalisation d' un très joli chalet à Biot , pour son usine à gaz....

Je savais qu'il ferait un commentaire dans ce genre. 

Mes deniers syriens ("Emèse") s'enrichissent d'une nouvelle monnaie de Julia Domna dont je possédais déjà le type pour son mari: la Lune et la Grande Ourse.

Christophe ....!!!