MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE)

Je ne pouvais manquer cette occasion de faire la promotion de l'excellent Boby Lapointe, trop tôt disparu et trop méconnu à mon humble avis.

alwin1 a écrit:

Je ne pouvais manquer cette occasion de faire la promotion de l'excellent Boby Lapointe, trop tôt disparu et trop méconnu à mon humble avis.

Boby Lapointe, Pierre Perret et tant d'autres...ont tous été victimes de la censure qui était en vigueur à la radio et la télévision de l'époque :-x

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La légende de l’Oreto

Les monnaies grecques du lien ci-dessous, de Panormos, Sicile, portent sur les avers la tête jeune du dieu-fleuve Oreto à gauche, et, sur le revers, le protomé d’un taureau androcéphale à droite ou un taureau androcéphale à gauche, le dieu-fleuve Achéloos (voir le post N.º 24, Le dieu-fleuve Achéloos et Hercule, dans cette série).

http://www.acsearch.info/search.html?search=Orethos&view_mode=1&en=1&de=1&fr=1&it=1&es=1&ol=1&sort=&c=&a=&l=#0

L'Oreto est un fleuve de Sicile, long d’environ 20 km et qui coule dans la Vallée de l’Oreto par les territoires des communes d’Altofonte, Monreale et Palerme. Il a sa source au sud de Palerme, dans la Conca d’Oro, le long de la crête du Mont Matassaro Renna, d’où il coule vers les faubourgs sud du chef-lieu sicilien pour deboucher dans la mer Thyrrhénienne. Son bassin s’étend sur environ 129 km2, depuis le Mont Gibilmesi jusqu’à l’embouchure, dans la zone de Saint Érasme, à Palerme.

Il s’agit d’u cours d’eau de nature torrentielle, si bien qu’au mois chauds il maintient um débitr suffisant grâce à la présence de plusieurs sources le long de son propre cours et à la richesse du versant qui le nourrit. L’Oreto reçoit l’eau de trois affluents principaux : le Torrent des Grecs, le Vallon Plaine de Maglio et le Vallon de la Moinesse. Entre ses principales sources on trouve l’Api, l’Alloro à Vigna d’Api, Villa Renda, Santa Maria et la Fontaine du Loup.

On a construit de nombreuses hypothèses sur l’origine du nom de ce fleuve. Il est documenté par Vibius Sequester (Orethus) en époque romaine tardive. Au XVIième siècle, on proposa une dérivation de l’étymologie du mot grec oros, “ montagne “ : la signification serait donc liée à son origine sur des collines qui entourent Palerme.

Palerme, la capitale de la région autonome de Sicile et de la province de Palerme, est située dans l'ouest de la Sicile, sur la côte nord, allongée le long de la mer Thyrrhénienne, au bord du Golfe de Palerme. La ville est largement déployée sur la Conca d’Oro, « coquille d'or », plaine réputée pour ses terres fertiles. En surplomb de la plaine, plusieurs sommets encerclent la ville, tel le Mont Pellegrino au nord, qui culmine à 606 m d'altitude.

La ville fut fondée en 734 av. J.-C. par des commerçants Phéniciens comme Ziz dans un port naturel. Elle devint une colonie grecque quand Pyrrhus d’Epire la conquit pendant la période de la Guerre pyrrhique em 276 av. J.-C.. Pendant la Première Guerre punique, elle constitua un important bastion pour Carthage jusqu'à ce qu'elle fusse conquise par les Romains en 245 av. J.-C. .

Le nom latin qui a donné Palerme était Panormus. Ce nom d'origine grecque et maritime (Panoremos) signifie en effet “ toujours convenant pour y débarquer “.

Sous l'empereur Auguste , des légionnaires romains furent stationnés dans la ville       .

La Sicile était dans l'Antiquité une île où la langue dominante était le grec ancien, notamment sur la partie orientale. Palerme se situait à la frontière avec la zone où le grec était parlé.

Palerme fit partie de la République romaine, de l’Empire romain et, finalement, de l’Empire byzantin pour plus de mil ans.  

Voici des liens pour ce fleuve et cette ville :

http://it.wikipedia.org/wiki/Oreto (en italien)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Palerme

http://en.wikipedia.org/wiki/Palermo (en anglais)

Une légende par jour, en forme toujours .

Emblémiste pour ton travail .

Après l'Hélikon voici la légende de l'Oreto ! ! !

Décidément, tu ne t'arrêtes jamais Emblémiste ! ! !

BRUTUS, Siècle et HADRIEN. Après la prochaine je vous donnerai un répit !

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La légende du Leukates

La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, d’Hierocaesarea, Lydie, porte sur l'avers le buste de Commode à droite, et, sur le revers, supposément le dieu-fleuve Leukates, gisant à gauche tenant une corne d’abondance dans sa main gauche et une herbe dans la main droite.

http://www.acsearch.info/record.html?id=177090

La fiche de la seconde monnaie ci-dessus, dont les légendes sont pratiquement illisibles, identifie carrément la figure du revers comme étant le dieu-fleuve Leukates, sans indiquer aucune source pour justifier cette identification La fiche de la première monnaie ne l’identifie pas, mais on y peut lire nettement, en exergue au pied de l’image, le mot EVKATH, dont le commencement n’apparaît pas. Imhoff-Blümer ne mentionne aucun cours d’eau de ce nom dans son travail sur les dieux marins et dieux-fleuves. Pour ma part, je ne l’ai trouvé en aucune source à ma disposition Donc, je suis cette identification sans aucun compromis

Leukates est aussi um surnom d’Apollon (Phébé), dérivé d’un temple à Leukas, une île grecque dans la mer Ionienne .

Hierocaesarea, du grec pour “ sacrée ” et du latin pour “ de César ”, fut une ville dans l’antique province romaine de la Lydie, mentionnée par Ptolémée dans sa Géographie (VI, ii, 16). A en juger par son monnayage, elle vénérait la déesse Artémis Persica.

Le site d’Hierocaesarea doit avoir été entre les actuelles villes turques de Beyova et Sasova, à environ une douzaine de kilomètres à sud-est de Thyatira, sur le bord gauche du Koum-Chai, um tributaire de l’Hermos (voir le post N.º 193, La legende de l’Hermos, dans cette série), dans le vilayet ottoman de Smyrne.

La ville lydienne d’Hierocaesarea ne doit pas être confondue avec son homonyme du Pont ou Comana Pontica   .

Voici un lien an anglais pour cete ville :

http://en.wikipedia.org/wiki/Hieroc%C3%A6sarea

... encore Emblémiste ...

Emblèmiste pour tes explications et ta documentation sur la légende de Leukates ! ! !

Emblemiste. ..!

En grec Leukos n'a t'il pas aussi rapport avec la blancheur .....?

Ne pourrait il alors s' agir d'un site avec des montagnes ou falaises crayeuses , comme Alba ou Albion , en version latine ....?

Bruno, HADRIEN et BRUTUS !

BRUTUS, tu as raison par rapport à l'origine du nom de l'île de Leukas (appelée aussi Lefkas en grec; Leucade en français). Voici ce que dit Wikipedia sur ce sujet :

" Leucade doit son nom à ses falaises de craie blanche qui se trouvent au sud de l'île : le cap de la Dame ou le saut de Leucade (72 mètres de haut). "

Quant au nom du fleuve Leukates, probablement vient de la même racine, mais, comme j'ai dit dans mon texte, je n'ai rien trouvé sur ce cours d'eau.

Un bras de mer avec un fort courant , peut être. ?.??

BRUTUS, si j'ai bien compris ta dernière observation, je crois que géographiquement il n'y a aucune rélation entre la ville lydienne d'Hierocaesarea, en Turquie actuelle, où ces monnaies furent émises, et l'île grecque de Leucade, dans la mer Ionienne, qui pourrait faire penser que le fleuve Leucates était un bras de mer dont le nom fusse tiré de cette île.

leukos signifie blanc ou brillant si je me souviens bien. Il est donc normal de le retrouver dans des toponymes de lieux variés et éloignés, puisque ce terme peut s'appliquer autant à des falaises/montagnes qu'à une rivière par exemple.

Et même en leucocyte, leucémie etc.

Emblémiste a écrit:

Et même en leucocyte, leucémie etc.

oui Emblèmiste ,je pense que tous ces termes médicaux inquiétants proviennent de ce mot grec "Leukos" ! ! !

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La Grotte de Pan

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Caesarea Paneas, Galilée, portent sur les avers les bustes d’Elagabale et de sa grand-mère Julia Maesa à droite, et, sur les revers, la Grotte de Pan, ayant à son intérieur la statue du dieu Pan nu, debout de face, jouant la flûte, une clôture basse à l’entrée, des arbres au dessus de la colline, et, à chaque côtè, dans le champ, un pedum (bâton de berger) et un syrinx (flûte de Pan) ; sur une des monnaies, au pied de la grotte on voit une colonnade semi-circulaire avec un arbre sacré au centre et une clôture basse devant, avec un autel.
 
http://www.acsearch.info/record.html?id=553323

http://www.acsearch.info/record.html?id=553322

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=227586

http://www.acsearch.info/record.html?id=592492

http://www.acsearch.info/record.html?id=592493

Caesarea Philippi ou Caesarea Paneas, située 40 km au nord de la Mer de Galilée et sur la base sud-ouest du Mont Hermon, fut une antique ville romaine préalablement appelée Banias, Paneas ou Baniyas (à n’être pas confondue avec Baniyas dans le nord-ouest de la Syrie), adjacente à une source, grotte et sanctuaires annexes dédiés à Pan, le dieu grec de l’épouvante (donc de la panique) , des sites désolés, de la musique   et des troupeaux de chèvres (voir le post N.º 256, La légende de Pan, dans cette série). La région environnante était connue comme le Panion. Aujourd’hui la ville, un site archéologique dans les Hauteurs du Golan, est inhabitée.

Les conquêtes d’Alexandre le Grand initièrent un procès d’hellénisation en Egypte et en Syrie. Paneas fut établie d’abord à la période hellénistique. Au IIIe siècle av. J.-C., les rois Lagides d’Egypte fondèrent Paneas pour faire concurrence au centre religieux sémitique de Dan à seulement 4 km à l’ouest.

Paneas était certainement une place de grande sainteté et, quand les influences religieuses hellénisées se superposèrent à la région, le culte de ses divinités locales Ba’al-gad ou Ba’al-hermon donna lieu à la vénération de Pan . Dans le passé lointain, une source gigantesque jaillissait de la caverne voisine dans le roc calcaire, tombant dans la vallée pour se jeter dans les marais d’Huela. Cette source fit des environs un endroit très fertile et attirant pour des centres religieux. De nombreux temples furent élevés dans cette ville au travers des règnes grecs et romains. Bouche de sortie de la source, la Grotte de Pan devint le centre païen d'adoration. Commençant dès le IIIe siècle av. J.C., des sacrifices étaient jetés dans la grotte comme offrandes au dieu Pan.

Adjacentes à la grotte sacrée se trouve un escarpement rocheux possédant un certain nombre de niches taillées à l'intérieur. On sait que des statues de Pan étaient placées dans ces niches à cause de gravures trouvées au revers de pièces de monnaie ci-dessus.

Une niche abritait une sculpture d'Echo , nymphe de montagne et épouse de Pan. Une autre niche abritait le père de Pan, Hermès, fils de la nymphe Maïa (voir le post N.º 493, La légende de Maïa, dans cette série). Des inscriptions dans les niches mentionnent de grands donateurs.

Actuellement, elle est la source du ruisseau Nahal Senir. Si bien préalablement le fleuve Jourdain surgissait des marais d’Huela infectés de malaria, maintenant il naît de ladite source et de deux autres sur la base du Mont Hermon (voir le post N.º 321, La légende du Jourdan, dans cette série). Le flux d’eau a diminué modernenent. L’eau ne jaillit plus de la caverne, elle se glisse du rocher au dessous d’elle .

En 198 av. J.-C. eut lieu la bataille de Panium entre les armées de l’Egypte ptoléméen et celles des Seleucides de la Célé-Syrie commandées par Antiochus III . La victoire de ce dernier :yes:consolida le contrôle séleucide sur la Phénicie, la Galilée, la Samarie et la Judée jusqu’à la révolte des Maccabées. Les séleucides hellénisés batirent à Paneas un temple dédié à Pan.

À la fin de cette période la région faisait partie du royaume des Ituréens. Em 20 av. J.-C. le roi ituréen Zénodore mourut sans héritier. L’empereur Auguste :legio:donna à Hérode le Grand les territoires de Zénodore, le Panion. Hérode alors y fit construire un temple à la gloire d’Auguste .

Em 4 av. J.-C., à la mort d'Hérode le Grand, sur l’ordre d’Auguste, son royaume fut divisé entre ses fils. Archélaos reçut la Judée avec le titre d'ethnarque ; Hérode Antipas reçut la Galilée et Philippe la Transjordanie et quelques parties du domaine de Zénodore aux environs de Panias.

En 2 av. J.-C., Hérode Philippe II créa une ville qu’il nomma Caesarea Philippi. Elle devint la capitale de son royaume qui s'étendait au-delà du Golan et du Hauran. Des sources de l'époque mentionnent la ville sous le nom de Caesarea Panias. A sa mort en 33, le royaume fut incorporé à la province de Syrie, la ville ayant reçu autonomie pour administrer ses propres revenus.

Hérode Agrippa reconstruit la ville en 61 et l'appella Neronias Caesarea Sebaste.

Au printemps 65 (ou 66), Césarée fut le théâtre d'affrontements entre Grecs et Juifs, la communauté juive s'enfuia de la ville.

Em 70 Titus, après avoir détruit Jérusalem, séjourna à Césarée de Philippe, où il donna des spectacles divers. Beaucoup de prisonniers auraient péri alors, les uns jetés aux bêtes féroces , les autres forcés à lutter par nombreuses troupes, comme des ennemis, les uns contre les autres.

Voici des liens pour cette ville :

http://en.wikipedia.org/wiki/Caesarea_Philippi (en anglais)

http://www.biblelieux.com/banias.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Baniyas_(Golan)

Tu as déjà repris ta plume Emblémiste ! ! !

Quel voyage dans le temps nous fais-tu faire encore avec cette légende de Pan ! ! !

Je connaissais "le labyrinthe de Pan" film de Guillermo Del Toro,sorti en 2006.

Je pense que lui aussi s'est inspiré de cette légende pour réaliser son film.

Film assez dérangeant tout comme le dieu Pan je présume . . .

Cher HADRIEN, les sujets apparaissent à l'improviste, à mesure que je reçois des catalogues de ventes aux enchères.

Je n'ai pas vu le filme dont tu parles.

Bravo Emblemiste. .....!!!!

Et pan ......!! On met les 2 pieds dans la grotte avec grand plaisir .....!!

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Les lions de Cybèle (Rhea)

Le médaillon et les monnaies impériales et provinciales romaines des liens ci-dessous, de Rome, Aizanes et Akmonia (Phrygie), Anchialus, Hadrianopolis et Pautalia (Thrace), Nicomédie (Bithynie), Nicopolis ad Istrum (Mésie Inférieure) et Pessinos (Galatie), portent sur les avers les bustes superposés à droite d’Attis (Atys) et Cybèle, les têtes ou bustes à droite de Boulé, du Sénat, de Sabina (épouse d’Hadrien), d’Antonin le Pieux, de son épouse Faustine I, de Faustina Junior (épouse de Marc Aurèle), de Commode, de Sétime Sévère, de son épouse Julia Domna , de Caracalla, de Maximin I le Thrace, de Gordien III et de Philippe I l’Arabe, et, sur les revers, Cybèle, soit debout à droite ou à gauche ayant un lion à ses pieds, soit assise sur un throne à gauche ayant un lion debout, assis ou couché à ses pieds ou à son côté, soit gisant à gauche ou assise de face sur un lion marchant à droite, soit sur un char tiré par des lions, soit un lion à gauche, soit Cybèle assise à droite sous un arbre, haussant sa main gauche à sa bouche, ayant un lion debout à droite à son côté. Sur le médaillon d'Anchialus, Thrace, au buste de Gordien III à l’avers, on voit au revers Cybèle assise à gauche ayant un petit lion couché à son côté et Attis debout devant elle tenant un pedum (bâton de berger) et présentant une palme, ayant un amandier derrière lui (voir le post N.º 132, La légende d’Attis (Atys) et Cybèle, dans cette série).

http://www.acsearch.info/record.html?id=570405

http://www.acsearch.info/record.html?id=570423

http://www.acsearch.info/record.html?id=559749

http://www.acsearch.info/record.html?id=467758

http://www.acsearch.info/record.html?id=498140

http://www.acsearch.info/record.html?id=389730

http://www.acsearch.info/record.html?id=395118

http://www.acsearch.info/record.html?id=203327

http://www.acsearch.info/record.html?id=6023

http://www.acsearch.info/record.html?id=56234

http://www.acsearch.info/record.html?id=353910

http://www.acsearch.info/record.html?id=34095

http://www.acsearch.info/record.html?id=39422

http://www.acsearch.info/record.html?id=106988

http://www.acsearch.info/record.html?id=347759

http://www.acsearch.info/record.html?id=92751

http://www.acsearch.info/record.html?id=107021

http://www.acsearch.info/record.html?id=106977

http://www.acsearch.info/record.html?id=81757

http://www.acsearch.info/record.html?id=67988

http://www.acsearch.info/record.html?id=24785

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=228358

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=228107

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=232759

http://www.cngcoins.com/Coin.aspx?CoinID=65097

Comme on voit des descriptions ci-dessus, sur les monnaies antiques la déesse Cybèle (Rhea) figure toujours accompagnée d’un ou plus lions, cette bête étant un de ses attributs habituels, parfois même chevauchée par elle ou tirant son char. Il y a diverses versions sur la manière comme ces animaux furent domptés et mises à son service. D’après une d’elles, ils auraient été domptés par Cybèle elle-même, en sa qualité de nymphe de montagne.

D’après une autre (Oppian, Cynegetica 3. 7 ss), les Curètes (voir le post N.º 66, La légende d’Amalthée, Adrastée, Ida, les Curètes et l’enfant Zeus (Jupiter), dans cette série), furent les gardiens de l’enfant Zeus, fils de Rhéa et Chronos (voir le post N.º 335, La légende de Chronos/Saturne, dans cette série), pendant le temps que Rhea (Cybèle), pour le protéger du père, cacha de celui-ci sa naissance, enleva le nouveau-né et le plaça en sécurité dans les vallées de Crète. Lorsque Chronos contempla le florissant jeune enfant, pour se venger il transforma les Curètes en lions féroces. Par un don de Zeus, ils regnèrent sur les autres bêtes sauvages qui vivent sur les montagnes et, sous le joug, ils tiraient le terrible char de Rhea.

Une autre version, présentée par Ovide (Métamorphoses 10. 686 ss), dit que Mélanion pénétra avec Atalante dans le sanctuaire de la Grande Mère (Cybèle, Rhea) à Thèbes et ils le profanèrent y commettant un grand péché . Les statues saintes en détournèrent ses yeux et Cybèle considéra si elle plongerait le couple sous les eaux du Styge, le lac infernal. Cependant, trouvant ce châtiment trop léger , elle revêtit leurs cous d’une épaisse crinière et transforma leurs doigts en griffes ; leurs bras furent changés en jambes ; leurs poitrines furent enflées avec un nouveau poids ; ils balayèrent de queues le sol sablonneux ; dans leurs yeux luit une férocité cruelle et ils émirent des rugissements en lieu de paroles. Leur couche nuptiale fut alors un lit boisé redouté par les hommes, mais, domptés par la déesse, deux lions, ils mordent le freins du char de Cybèle.

Encore une autre est donnée par Nonnus (Dionysiaca 9. 136 ss) : Quand Dionysos (Bacchus) n’avait que neuf ans, il sortit à la chasse et en traînat des lions vifs, et, prennant une paire de pattes en chaque main, il les présenta à sa mère Cybèle-Rhea pour qu’elle les attelle à son char.

Voici um lien em anglais pour ces légendes :

http://www.theoi.com/Titan/TitanisRheaTreasures.html#Chariot

BRUTUS ! Voilà une de plus !

...encore Emblémiste pour cette Cybèle légende ...

Bruno pour le on jeu de mots. Tu veux faire concurrence à BRUTUS ? C'est du poids lourd !