J'ai le livre du dr Bastien, et l'exemplaire présenté par CGB n'est pas à priori l'exemplaire de la collection personnel de l'auteur.
Il a relevé 3 exemplaires dont les poids vont de 23,66g à 22,88g et 9,32g (+ celui du CGB à 8,30g) donc la dispersion des masses n'est pas en soit une anomalie.
Lorsqu'un atelier frappe monnaie, il est sensé tiré un nombre précis de monnaies à partir d'une quantité précise de matière brute,
donc si par exemple, (en exagérant à l'extrême), par décret un atelier doit frapper 100 monnaies à partir d'une masse de 1000g, on s'attend à avoir 100 monnaies de 10g,
mais on peut avoir au final 1 monnaie de 20g et 99 monnaies de 9,90g sans que cela soit illégal.
Avec la thésaurisation, la belle monnaie (aspect, aloi et poids) est souvent garder par les particuliers, tandis que les vilaines monnaies continuent à circuler et à être retirer à chaque changement de pouvoir. Donc il est plus courant de trouver dans les trésors de belles monnaies de bons alois et de poids conséquent.
Il faut également savoir que depuis Commode, les Gaules n'ont plus été alimenté en bronzes neuf. donc les monnaies du Ier et IIe siècles ont circulées pendant plusieurs générations. De ce fait, il est rare de trouver en France un sesterce des premières dynasties qui ne soit pas usé dans les trésors du IIIe siècle.
C'est pour cela, que le monnayage de bronze de Postume a été un échec, car les gens ont massivement thésaurisés, ils ne remettaient pas en circulation les monnaies. Et on en vient au concept de "confiance" envers le gouvernement pour résoudre les problèmes du quotidien et donner l'envie de reconsommer.