MONNAIES DE LEGENDES (EMBLEMISTE)

bcp IOVI pour cet texte si émouvant et pour ta constante collaboration , ainsi que pour celle de quelques autres membres du forum qui ont contribué evec leurs commentaires et apports au perfectionnement de mes légendes.

à toi Elag !

C'est a nous de te remercier Emblemiste pour ton enthousiasme et ta grande culture, que tu as la gentillesse de nous faire partager

Beleza seigneur légendaire!

Muito obrigado septimus !

Ça s'arrose : tournée générale ! :soif14: :soif14:

Loutre !

bcp PYL ! Excellente gravure !

un travail de titan qui méritait en effet une récompense

Un grand à toi LYS !

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La légende de Peieros

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Prusa, Bithynie, portent sur leurs avers le buste de Commode à droite, et, sur les revers, le dieu-fleuve Peieros gisant à gauche sous un arbre et appuyé à un roc, ou tenant un coquelicot et des épis de blé ou une herbe dans sa main droite et appuyé de son bras gauche à une cruche renversée d’où l’eau s’écoule.

http://www.acsearch.info/record.html?id=66779

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=66&step=3&next=Finish

Mes efforts pour cueillir, dans les sources à ma portée, des renseignements sur le fleuve Peieros et son nom actuel ont raté . De ce que nous pouvons déduire de sa représentation sur les monnaies ci-dessus, il s’agit certainement du cours d’eau qui baignait la ville de Prusas, l’actuelle Bursa, en Turquie.

Bursa, historiquement connue comme Prusa et plus tard comme Brusa, est une ville du nord-ouest de la Turquie et le siège de la Province de Bursa. Située sur les versants nord-ouest du Mont Uludag dans le sud de la Région de Marmara, elle est la quatrième ville plus grande du pays.
Le plus ancien site connu de son placement était Cius, que Philippe V de Macédoine donna au roi de Bithynie Prusias I en 202 av. J.-C. en rétribution pour son aide contre Pergamum et Heraclea Pontica. Prusias changea le nom de la ville en Prusa, après lui-même.

Elle devint une des plus grandes villes de la Mysie et maintint son importance pour la région pendant tout la période hellénistique, romaine e byzantine. Sa position stratégique sur l’extremité plus occidentale de la fameuse Route de la Soie lui garantit rester comme un des plus grands centres du commerce de la soie pendant tout le Moyen-Âge .

Voici un lien pour cette ville :

http://en.wikipedia.org/wiki/Bursa

...je m'associe bien évidemment à cette suprême distinction de "Maximus Légendarius" décernée à notre illustre Emblémiste grâce à qui les légendes seront pour nous toujours vivantes...

:salut6: :mdr59: :salut6:

bcp Bruno !

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Le chant d’Orphée

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, d’Alexandrie (Egypte) et Philippopolis (Thrace) portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite ou à gauche d’Antonin le Pieux, Marc Aurèle, Lucius Verus et Geta, et, sur les revers, Orphée assis sur un roc à droite, jouant la lyre et entourée d’animaux sauvages qui l’écoutent attentivement.

http://www.acsearch.info/record.html?id=73801

http://www.acsearch.info/record.html?id=73844

http://www.acsearch.info/record.html?id=118837

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=2&design-0=200&step=3&next=Finish

D’après la mythologie grecque, Orphée, fils du roi de Thrace, Oeagre , et de la Muse de la poésie épique Calliope , était l’aède et le musicien le plus célèbre qui n'ait jamais vécu dans l'antiquité, dont la voix mélodieuse n’était surpassée par celle d’aucun autre mortel .

J’ai déjà exposé dans cette série de légendes celles d’Orphée et de son aimée épouse Eurydice (voir mon post n.º 7), de la mort d’Orphée (voir mon post n.° 195, La légende de l’Hebros) et du retour d’Eurydice à l’enfer (voir mon post n.º 236).
 
Orphée fut comblé de dons multiples par Apollon, qui lui fit cadeau d'une lyre d’or à 7 cordes ; les Muses lui apprirent à en jouer et en leur honneur il rajouta deux cordes à sa lyre, en hommage aux neuf Muses, protectrices des arts et des lettres, auxquelles appartenait sa mère . Il savait par les accents de sa lyre attendrir les animaux sauvages et parvenait à émouvoir les êtres inanimés comme les arbres et les rochers du Mont Olympe (la demeure des dieux), au point qu'ils se déplaçaient pour le suivre et l'écouter.

Il forma tous les grands musiciens de la mythologie : Musée que certains auteurs considèrent comme son fils, Eumolpe (ou Eumolpos), Linos. Après un voyage en Egypte, Orphée se joignit aux Argonautes avec qui il s'embarqua pour la Colchide et sa musique les aida à vaincre de nombreuses difficultés : par ses chants le navire Argo descendit de lui même à la mer ; par ses chants il immobilisa les terribles rochers mouvants, les Symplégades, qui menaçaient de briser le navire entre eux ; par ses chants il encouragea les rameurs ; par ses chants il endormit le terrible dragon gardien de la toison d'or ; par ses chants il vainquit les sirènes et leurs sortilèges, écartant les Argonautes des plaisirs mortels de Lemnos.

Voici des liens pour cette légende :

http://mythologica.fr/grec/orphee.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Orph%C3%A9e

http://www.mythindex.com/greek-mythology/O/Orpheus.html (en anglais)

http://www.maicar.com/GML/Orpheus.html (en anglais)

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La légende de Poimes

La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Poemanenon ou Poimanenon, Mysie, porte sur l’avers la tête d’Antonin le Pieux, et, sur le revers, possiblement le mythique héros fondateur éponyme Poimes nu à gauche, assis sur un roc, tenant une patère (?) dans sa main droite et un bâton dans la main gauche appuyée sur le roc. Mais parfois le personnage a été identifié aussi avec Hercule.

http://www.acsearch.info/record.html?id=61440

L’antique ville de Poemanenon ou Poimanenon, généralement identifiée comme l’actuelle Eski Manyas, en Turquie, était une dépendence de Cyzique.

Cependant, la localisation de son site a été l’objet de beaucoup de discussions des experts. Les différentes opinions sur sa position se basent soit sur un post du système des  routes romaines, soit sur une forteresse de la géographie des guerres byzantines     . Ceux qui n’ont travaillé que sur l’évidence routière tendent à la situer soit au bord du fleuve Aesepus à Gunen ou, plus vaguement, dans la vallée du Tarsius ; ceux qui s’appuyent sur l’évidence byzantine pointent vers Eski Manyas, un village quelques kilomètres au sud du lac du même nom, où il y a des restes du plus fort château byzantin du district, dans une position correspondant à ce qu’on connaît de Poimenanon, et, en plus, où un écho de l’ancien nom serait encore préservé. D’après cette dernière opinion, le territoire des Poemaneniens avancerait à l’est avec celui de Miletopolis et pourrait très bien avoir étendu jusqu’à l’Aesopus à l’ouest, où serait située la primitive ville romaine à laquelle cette monnaie appartenait, et Eski Manyas sérait le site byzantin   .  Il y aurait donc ample lieu pour un second site, puisque le transfert de populations à des positions mieux protégées était un phénomène commun en temps troublés    .

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La légende de Persée

Les monnaies grecques, celte, et provinciales romaines des liens ci-dessous, d’Amisos et Chabakte (Pont), Aegea, Anemurion et Tarse (Cilicie), Argos (Argolide), Astypalaia (Iles de Carie), Cyzique (Mysie), (Pella ou Amphilopolis (Macédoine), Hierocaesarea (Pergame), Iconium (Lycaonie), Seriphos (Cyclades), du Royaume du Bosphore et des Catuvevellautni et Trinovantes (Sud-est de la Britanie), portent sur leurs avers ou revers la tête de Persée à droite ou à gauche, nue ou portant le bonnet ou casque phrygien, sur l'avers soit un sphinx à droite, soit Persée nu agenouillé à droite, les têtes ou bustes de Zeus, Athéna, Hadrien, Lucius Verus, Septime Sévère, Gallien, Gordien III, Valérien I, Maximien I Thrace, et du Sénat à droite, et, sur les revers, soit un carré quadriparti creux, soit le cheval ailé Pégase paissant à gauche, soit une corne d’abondance entre les bonnets des Dioscures (voir mon post n.º 43, La légende des Dioscures (Castor et Pollux)), soit la tête de la Gorgone (Gorgoneion) de face (vir mon post n.º 334, La légende des Gorgones), soit un harpon ailé, soit un aigle debout à gauche sur le foudre ou une branche, soit un cheval sautant à droite, soit le Terme (voir mon post n.º 56, La légende de Terminus), soit Persée debout à droite tenant un harpon dans sa main gauche et une petite statue d'Apollon Liceius dans la main droite haussée, et, devant lui, un pêcheur debout à gauche tenant deux poissons dans sa main droite et un panier accroché à un bâton sur l'épaule dans la main gauche, soit Tyché de Tarse assise à droite étant couronnée par Persée debout à gauche tenant un harpon et par Hercule debout à droite, et, au dessous, le dieu-fleuve Cydnos nageant à gauche (voir mon post n.º 162, La légende de Cydnos), soit Persée debout à gauche, la chlamyde sur son bras gauche, tenant un harpon dans sa main gauche et une statue d'Apollon Liceius dans sa main droite.

http://www.acsearch.info/record.html?id=43323

http://www.acsearch.info/record.html?id=43368

http://www.acsearch.info/record.html?id=43371

http://www.acsearch.info/record.html?id=4003

http://www.acsearch.info/record.html?id=43367

http://www.acsearch.info/record.html?id=43400

http://www.acsearch.info/record.html?id=44437

http://www.acsearch.info/record.html?id=66401

http://www.acsearch.info/record.html?id=15189

http://www.acsearch.info/record.html?id=53214

http://www.acsearch.info/record.html?id=73703

http://www.acsearch.info/record.html?id=137635

http://www.acsearch.info/record.html?id=94750

http://www.acsearch.info/record.html?id=138374

http://www.acsearch.info/record.html?id=99868

http://www.acsearch.info/record.html?id=3151

http://www.acsearch.info/record.html?id=3419

http://www.acsearch.info/record.html?id=3659

http://www.acsearch.info/record.html?id=39458

http://www.acsearch.info/record.html?id=39606

http://www.acsearch.info/record.html?id=121316

http://www.acsearch.info/record.html?id=121312

http://www.acsearch.info/record.html?id=200308

http://www.acsearch.info/record.html?id=183246

http://www.acsearch.info/record.html?id=147426

http://www.acsearch.info/record.html?id=168554

http://www.acsearch.info/record.html?id=176337

http://www.acsearch.info/record.html?id=176339

http://www.acsearch.info/record.html?id=96470

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/coins/1276/?search&stype=icono&design_group=2&provinces=any&design-0=402&rno=5

Persée (signifiant en grec « le pilleur »), est un héros mêlé à plusieurs légendes de la  mythologie grecque. J’ai traité des monnaies qui présentent des épisodes importants du mythe de Persée dans mes posts n.º 3, sur La légende de Persée et Méduse, et n.º 4, sur La légende de Persée et Andromède. Alors je traiterai des monnaies où ce héros apparâit dissocié de ses légendes et raconterai son histoire plus longuement.

Abas, roi d'Argos et petit-fils de Danaos, épousa Aglaéa et légua son royaume à ses fils jumeaux Proetos et Acrisios en leur demandant de gouverner à tour de rôle. Leur querelle , qui avait déjà commencé dans le sein de leur mère, devint plus vive que jamais le jour où Proetos s'unit à la fille d'Acrisios, Danaé . Comme Acrisios refusait d'abandonner le trône à la fin de la période qui lui était impartie pour régner , Proetos s'enfuit à la cour d'Iobatès roi de Lycie , dont il épousa la fille Antéia ; il revint alors, à la tête d'une armée lycienne. Il y eut une bataille sanglante , mais, comme aucun des deux camps n'avait l'avantage, Proetos et Acrisios acceptèrent à contrecœur de se partager le royaume . La part d'Acrisios devait être Argos et ses environs ; Proetos reçut Tirynthe, l'Héraion, Midée et la côte d'Argolide.

Acrisios, qui était marié à Aganippé, n'avait pas d'enfants, excepté Danaé, sa fille unique, que Proetos avait séduite ; et lorsqu'il demanda à un oracle comment il pourrait avoir un héritier mâle , il lui fut répondu: « Tu n'auras pas de fils et ton petit-fils te tuera ». Pour prévenir le destin, Acrisios enferma Danaé dans un donjon, dont les portes étaient d'airain, et la fit garder par des chiens féroces . Pourtant, en dépit de ces précautions, une nuit, à travers l'étroit espace qui séparait les barreaux, se mit à tomber une pluie d'or. C'était Zeus (Jupiter), qui ainsi métamorphosé, pénétra dans la chambre de la princesse pour la séduire et faire un enfant nommé Persée . Lorsque Danaé mit au monde le fils, Acrisios entra dans une rage folle . Il ne voulut pas croire que Zeus fût le père et soupçonna son frère Proetos d'avoir repris ses rapports avec elle ; mais, comme il n'osait pas tuer sa propre fille, il l'enferma, elle et le petit Persée, dans un coffre de bois qu'il lança à la mer.
Ce coffre vogua vers l'île de Sériphos, où un pêcheur, du nom de Dictys (« filet ») le recueillit et le ramena sur le rivage ; il l'ouvrit et trouva Danaé et Persée, encore vivants. Il les conduisit aussitôt chez son frère, le roi Polydectès qui éleva Persée dans sa maison.

Des années s'écoulèrent et Persée, devenu un homme. Polydectès s'éprit de Danaé , ce qui irrita Persée qui fit bonne garde autour de sa mère. Aussi Polydectès chercha-t-il un moyen d'écarter le jeune homme devenu gênant . Il imagina alors d'imposer un tribut en chevaux aux habitants de l'île ou, selon certaines versions, il destina ces présents à  Hippodamie, fille de Pélops, qu'il prétendait vouloir épouser (voir mon post n.º  33, La légende de Pélops et Hippodamie). Persée ne possédait pas de chevaux, mais il lui offrit de lui apporter tout autre chose que le roi souhaita, ce qui allait exactement selon les plans de Polydectès. Il lui donna la tâche presque irréalisable d'aller chercher la tête de la Gorgone Méduse, monstre dont le regard changeait les hommes en pierre.

Athéna (Pallas, Minerve) avait surpris la conversation et comme elle était une ennemie jurée de Méduse , car celle-ci s'était unie à Poséidon (Neptune) dans un temple qui lui était consacré, accompagna Persée dans son expédition. Elle le conduisit d'abord à la cité de Deicterion, à Samos, où se trouvaient des statues des trois Gorgones, ainsi lui donna-t-elle l'occasion de distinguer Méduse de ses deux autres sœurs immortelles, Sthéno et Euryale.

Puis elle l'avertit de ne jamais regarder Méduse en face mais seulement son image réfléchie et elle lui fit cadeau d'un bouclier poli comme un miroir. Hermès (Mercure) aida aussi Persée ; il lui donna une serpe très dure, pour couper la tête de la Méduse. Mais il fallait encore à Persée une paire de sandales ailées, une besace magique, kibisis, pour mettre la tête de la Méduse et le casque sombre qui avait la propriété de rendre invisible, appartenant à Hadès (Pluton). Tous ces objets se trouvaient auprès des Nymphes du Styx , chez qui Persée devait aller les chercher ; mais leur demeure n'était connue que des sœurs des Gorgones, les trois Grées à corps de cygne qui n'avaient qu'un seul œil et une seule dent, à elles trois. Persée alla donc trouver les Grées, sur leur trône, dans une grotte au pied du mont Atlas. Rampant derrière elles, il s'empara de leur œil et de leur dent pendant qu'elles se les passaient l'une à l'autre, et il leur déclara qu'il ne les leur rendrait que lorsqu'elles lui auraient indiqué le lieu où vivaient les Nymphes du Styx.

Persée prit aux Nymphes les sandales, la besace, le casque et se dirigea à l'ouest, vers la terre des Hyperboréens, où il trouva les Gorgones endormies au milieu de formes humaines et de bêtes sauvages que la Méduse avait changées en pierre et que la pluie avait détériorées. Il fixa son regard sur le reflet dans le bouclier. Athéna guida sa main et il trancha la tête de Méduse, d'un seul coup de serpe ; alors, à sa grande surprise, Pégase, le cheval ailé (voir mon post n.º 55, La légende de Pégase), et le guerrier Chrysaor brandissant un sabre d'or, jaillirent de son corps. Glissant précipitamment la tête dans la besace, il s'enfuit et, bien que Sthéno et Euryale, réveillées par leurs nouveaux neveux, se fussent mises à sa poursuite, le casque rendant Persée invisible, il s'envola pour retourner chez lui, selon certains sur le dos de Pégase, mais d'après la version la plus couramment admise il s'enfuit grâce aux sandales ailées d'Hermès.

Au coucher du soleil, Persée s'arrêta près du palais du Titan Atlas   à qui, pour le punir de son manque d'hospitalité, il montra la tête de la Gorgone, le changeant ainsi en montagne ; le jour suivant, il se dirigea vers l'est et traversa le désert de Libye tandis qu'Hermès l'aidait à porter la lourde tête. En passant, il jeta l'œil et la dent des Grées dans le lac Tritonis ; quelques gouttes du sang de la Gorgone tombèrent sur le sable du désert où elles donnèrent naissance à une multitude de serpents venimeux .

Persée s'arrêta pour se rafraîchir à Chemmis, en Egypte . Comme il longeait la côte de Philistia il vit Andromède , fille de Céphée, livrée à un monstre marin qu'il délivra. Après avoir épousé Andromède , Persée revint précipitamment à Sériphos, en emmenant Andromède avec lui. Là il découvrit que Danaé et Dictys, vivant dans la terreur de Polydectès, s'étaient réfugiés dans un temple.

Il se rendit donc tout droit au palais où Polydectès était en train de festoyer avec ses compagnons et annonça qu'il avait rapporté le cadeau de mariage promis. Comme il était accueilli par un torrent d'insultes, il leur montra la tête de la Gorgone en se détournant lui-même pour ne pas la regarder, et les changea en pierre. Il donna ensuite la tête à Athéna qui la fixa à son égide ; et Hermès rendit les sandales, la besace et le casque à la garde des Nymphes du Styx.

Après avoir donné le trône de Sériphos à Dictys, Persée prit la mer en direction d'Argos. Acrisios, en apprenant qu'ils approchaient, s'enfuit chez les Pélasges, à Larissa ; mais il se trouva justement que Persée y fut convié pour participer aux jeux funèbres et il concourut dans le pentathlon. Quand vint le lancement du disque, son disque, quittant sa trajectoire à cause du vent et par la volonté des Dieux, atteignit Acrisios au pied et le tua.

Profondément affligé, Persée enterra son grand-père dans le temple d'Athéna qui couronne l'acropole et, gêné de régner sur Argos, il se rendit à Tirynthe, où Mégapenthès avait succédé à son père Proetos, et ils convinrent d'échanger leurs royaumes.

Bien que les légendes de Persée soient très connues et constituent le sujet de nombreuses pièces, maintenant perdues, les traditions qui nous sont parvenues concernant sa mort sont peu fournies. On raconte qu'il se querella avec les suivantes de Dionysos (Bacchus), dont le culte fut introduit en Argolide à la même époque. Persée a également lancé une statue dans le lac de Lerne et a livré combat contre une certaine « Femme de la Mer ». Athéna (Zeus selon certains) mit Persée, Andromède, le monstre marin, Céphée et Cassiopée au nombre des constellations dans le firmament.

Voici des liens pour ce mythe :

http://mythologica.fr/grec/persee.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pers%C3%A9e_(mythologie)

http://www.mythindex.com/greek-mythology/P/Perseus.html  (en anglais)

http://www.theoi.com/Heros/Perseus.html  (en anglais)

http://www.maicar.com/GML/Perseus1.html  (en anglais)

même les derniers liens de ton dernier message ne marchent plus (déjà....)
maudit coinarchives!!!!!

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La légende de Triopas

Les monnaies provinciales romaines des liens ci-dessous, de Cnidos, Carie, portent sur l’avers la tête du fondateur Triopas à droite, et, sur le revers, un autel allumé.

http://www.acsearch.info/record.html?id=114378

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=2&design-0=391&step=3&next=Finish

D’après la mythologie grecque, Triopas était un des Héliades, c’est-à-dire, les fils d’Hélios et Rhode, fille de Poséidon et Amphitryte ou de Poséidon et Halia. Selon une autre version, il était considéré fils de Poséidon et de Canace, fille d’Éolos et Tenarete.

Les Héliades (Actis, Auges, Candaulos, Cercaphos, Electrione, Macar, Ochimos, Thenages, Thrinax et Triopas) étaient des astrologues . Ils divisèrent le jour en heures et introduisirent des nouvelles techniques de navigation maritime :marin:. Cependant, Triopas et ses frères Macar, Actis et Candaulos se rendirent jaloux de Tenages à cause du plus grand talent scientifique de celui-ci et le tuèrent . Lorsque ce fratricide fut connu, les assassins s’enfuyèrent vers divers endroits, où ils s’établirent. Triopas naviga d’abord de Rhodes au Chersonèse, situé sur le continent opposé à l’île, et plus tard émigra pour la Thessalie où il aida les fils de Deucalion à chasser les Pelasgiens. Alors il devint roi des Thessaliens , mais, cherchant à construire le toit de sa propre maison, il détruisit l’ancien temple de Déméter (Cérès). Pour cette raison, il se fit le blanc de a haine des habitants et fut forcé à émigrer pour la Carie où il fonda la ville de Cnidos sur le promontoire Triopien. Quelques uns disent que, pour le punir de son offense, Déméter provoqua en lui une faim insaciable . Mais cette légende est raconté aussi de son fils Erysichton pour avoir violé le bois sacré de la désse y abattant un chêne.

De sa femme Hiscilla , fille de Myrmidon, Triopas fut le père de Phorbas , Erysichton et Iphimedia . Après sa mort, il fut mit entre les constellations.

Voici des liens en anglais pour ce mythe :

http://www.mythindex.com/greek-mythology/T/Triopas.html

http://en.wikipedia.org/wiki/Triopas

Un grand merci, Emblémiste, dit «le légendaire», pour tous ces messages, mais il faudrait dire également : l’illustre, le fameux, le renommé, le célèbre, le réputé, le mémorable, l’insigne, le remarquable, le fantastique, le merveilleux, l’inoubliable, le mythique, le romanesque, l’extraordinaire, le fabuleux, le chimérique, le fantasmagorique, le mythologique, l’inimaginable, l’unique «Emblémiste».
Cordialement,
Sergio

bcp Sergio ! Très aimable !

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La légende de Kissos

La monnaie provinciale romaine du lien ci-dessous, de Tomara, Lydie, porte sur l’avers le buste de Tyché à droite portant la couronne murale, et, sur le revers, le dieu-fleuve Kissos gisant à gauche, tenant une herbe dans sa main droite et une corne d’abondance dans la main gauche, appuyé sur une cruche renversée d’où l’eau s’écoule.

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=301&step=3&next=Finish

Cette monnaie semble être l’unique lieu où le fleuve Kissos soit mentionné . L’antique ville de Tomara ou Tomaris, en Lydie, se situait probablement près des sources du cours d’eau Cissus, à environ 24 kilomètres à nord-ouest de Thyatira, l’ancien nom de l’actuelle ville d’Akhisar en Turquie . Cependant, il ne m’a pas été possible obtenir plus de renseignement soit sur cette rivière, soit sur la ville, dans mes sources habituelles .

317

La légende du dieu-fleuve Glaucos

Les monnaies grecques et provinciales romaines des liens ci-dessous, d’Eumeneia du Glaucos et d’Hierocaesareia, Phrygie, portent sur leurs avers les têtes ou bustes à droite de la déesse de la cité Eumeneia, d'Antonin le Pieux et de Marc Aurèle, et, sur les revers, le dieu-fleuve Glaucos gisant à gauche tenant une herbe, un coquelicot et des épis de blé dans sa main droite et appuyé de son bras gauche sur une cruche renversée d’où l’eau s’écoule, ayant au dessous trois poissons nageant à droite.

http://www.acsearch.info/record.html?id=221640

http://rpc.ashmus.ox.ac.uk/search/icono/?provinces=any&stype=icono&design_group=1&design-0=294&step=3&next=Finish

D’après la mythologie grecque, Glaucos fut un prince Lycien, fils d’Hippoloque, petit-fils de Bellerophon (voir le post N.º 32, La  légende de Bellerophon et la Chimère, dans cette série) et arrière-petit-fils d’aun autre Glaucos, fils de Sisyphe et de Mérope et donc descendant du dieu Éole.

Selon l’Iliade d’Homère, qui se réfère à lui en plusieurs endroits, il fut l'un des capitaines :merlin: du contingent lycien qui accompagnèrent Sarpédon à la Guerre de Troie en aide des Troyens contre les Grecs. Il s’y distingua dans les combats et, lors de la deuxième année de la guerre, rencontra dans le champ de bataille Diomedès (voir le post N.º 23, La légende de Diomedès et le Palladion, dans cette série), le fils de Tydée, qui combattait pour les Grecs. Tout en croisant le fer , le héros grec l’interpella et Glaucos se mit en devoir de narrer son ascendance. Alors Diomedès se rendit compte qu'ils étaient unis par les liens sacrés de l'hospitalité, puisque le grand-père de Diomedès, Œnée, roi de Calydon , avait un jour accueilli dans son palais Bellerophon, grand-père de Glaucos. Réitérant le geste de leurs aïeux, ils se congratulèrent, échangèrent leurs armes (d’ailleurs un échange très inégal puisque l’armure d’or de Glaucos valait considérablement plus que celle de Diomedès) et se quittèrent bons amis.

Par la suite, Glaucos prit part aux côtés de Sarpédon (voir le post N.º 91, La légende de Sarpédon, dans cette série) à l'attaque troyenne contre le mur élevé par les Achéens autour de leur camp. Au cours de l'assaut, il fut blessé au bras par une flèche de Teucre qui le mit hors de combat. Il accompagna encore Sarpédon quand celui-ci rencontra Patrocle revêtu de l'armure d'Achille. Vaincu, Sarpédon supplia Glaucos de protéger son corps. Affaibli par sa blessure, Glaucos, resté hors des combats depuis l'assaut du mur, adressa une supplique à Apollon (Phébée), lui demandant de le guérir afin de pouvoir retourner au combat. Revenu sur le champ de bataille, il rééquilibra le combat entre les Grecs et les Troyens aux côtés d'Hector. Quand Achille trouva la mort devant les portes Scées, Glaucos fit partie des combattants troyens qui voulurent enlever son corps. Au cours de la mêlée, il fut tué par Ajax Télamonien (voir le post N.º 57, La légende d’Ajax le Grand, dans cette série).

Selon une version de la légende, son corps fut ramené en Lydie où les nymphes firent jaillir de la roche sous laquelle il fut entombé le fleuve Glaucos, un tributaire du Méandre (voir mon post N.º 173, La légende du Méandre, dans cette série). Selon une autre version, il fut ressuscité par Asclépios (voir le post N.º 433, La légende d'Asclépios (Esculape), dans cette série) et fonda une ville en Lycie.

Pierre Cousteau, dans son livre Le Pegme, dédia un emblème à l'entretien de Glaucos et Diomedès :

http://www.emblems.arts.gla.ac.uk/french/picturae.php?id=FCPa050

Sur l’accord de Glaucus & Diomedes.

Paix achetée.

Entre Glaucus & le fort Diomede
Estoit desja le combat ordonné :
Mais sur le point, l’expedient remede
De bon accord fut par eux moyenné :
Car par Glaucus de bon coeur fut donné
Un harnoys d’or au vaillant Diomede,
Lequel aussi courtoisement luy cede
Le sien d’erin en tous points beaucoup moindre.
Pour quelque pris tant soit grand, ou excede
Se faut par paix aux ennemis conjoindre.

Voici des liens pour cet mythe :

http://mythologica.fr/grec/glaucos.htm

http://www.mythindex.com/greek-mythology/G/Glaucus.html  (en anglais)

grand légendaire.

bcp abaque. Il est encore possible pêcher quelque chose sur Coin Archives, puisque les résultats des enchères des derniers six mois sont accessibles gratuitement. Mais le lien sera éphémère comme tout dans ce monde . Ceux qui liront le post pendant le prochain semestre (et ça me paraît une période suffisamment long ) pourront voir l'information complète.